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4.48/5 (sur 184 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 03/10/1976
Biographie :

Raphaël Meyssan est né le 3 octobre 1976. Il a grandi à Orléans puis a fait des études de sciences politiques à l’université de Vincennes à Saint-Denis. Graphiste depuis plus de quinze ans, il a choisi d’être indépendant et de travailler dans le domaine non-commercial. Ses clients sont des personnes qui ont des choses à dire et non à vendre : artistes, chercheurs, psychanalystes, archivistes...

C’est au contact de ces derniers qu’est née l’idée d’une enquête dans les archives sur son voisin communard. Elle prend forme dans Les Damnés de la Commune, qui est son premier livre. Il a passé six années à la réalisation de cette enquête et à rassembler l’iconographie utilisée dans l’ouvrage.

Son travail s’inscrit dans le chemin ouvert par la BD reportage de Joe Sacco ou d’Étienne Davodeau et s’inspire de romans graphiques plus personnels comme ceux d’Édmond Baudoin. Ses influences viennent également d’autres univers que celui de la bande dessinée. Son écriture haletante s’inspire de certaines séries télé d’investigation : séries documentaires (comme celles de Jean-Xavier de Lestrade ou comme The Jinx) ou de fiction (comme The Killing ou Broadchurch). Il trouve dans cette forme moderne un écho aux romans feuilletons du XIXe siècle. Il partage avec Laurent Binet, l’auteur du roman HHhH, la volonté de ne pas romancer et le souci de l’exactitude historique. Enfin, Les Damnés de la Commune doivent évidemment beaucoup à Chris Marker et à son film-ovni La Jetée.
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Ciné-Débat Avec Bertrand TILLIER, historien des images, Raphaël MEYSSAN, réalisateur, Pierre SERNA, historien


Citations et extraits (90) Voir plus Ajouter une citation
Les habitants des quartiers bourgeois de Paris ne trouvent pas de mots assez durs contre cette populace qui veut gouverner la ville.
L’histoire Albert Sorel écrit à sa mère… « Toute la canaille de l’Europe est à Paris. C’est la grande lutte de la démagogie contre la civilisation. »
L’écrivain Edmond de Goncourt note dans son journal… « On ne peut se figurer la souffrance qu’on éprouve, au milieu du despotisme sur le pavé, de cette racaille déguisée en soldats. »
Dans des lettres à sa femme, le futur académicien Hippolyte Taine se plaint… « Aujourd’hui, les gens du ruisseau votent, sont nommés et triomphent. Nous sommes assis dans la boue. »
J’entends les mots ricocher dans le temps.
« Au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux de travailler. La meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler ! »
« Il y a les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien. »
« Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrés. Ce sont des fainéants ! »
« Des sans-dents ! »
« La réforme, oui ! La chienlit, non ! »
« Vous en avez assez de cette bande de racailles ? Eh bien, on va vous en débarrasser ! »
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Un siècle et demi plus tard, certains revendiquent encore l'héritage des Versaillais, qui à réécrire l'histoire...
"Versailles, c'est là où la république s'était retranchée quand elle était menacée."
L'homme qui vient de prononcer cette phrase n'est pas inculte. Il est président de la République et chef du parti politique La République en marche.
L'histoire est différente... Le seul moment où le gouvernement s'est retranché à Versailles, c'est lors de la Commune de Paris, pour y rejoindre une Assemblée nationale dominée par les monarchistes. À Paris, on rêve de république démocratique et sociale. À Versailles, on veut remettre le roi sur le trône.
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Mes héros étaient si pauvres qu'ils n'ont pas même laissé une pierre dans un cimetière.
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J'entends les mots ricocher dans le temps.
- Au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux de travailler. [...] La meilleure façon de se payer un costard, c'est de travailler !
- Il y a les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien.
- Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrés.
- Ce sont des fainéants !
- Des sans-dents !
- La réforme, oui ! La chienlit, non !
- Vous en avez assez de cette bande de racailles ? [...] Eh bien ! On va vous en débarrasser !
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Favre, vice-président du gouvernement, avait fait une déclaration tonitruante.
"Nous ne céderons pas un pouce de nos territoires, pas une pierre de nos forteresses !"
Mais il rencontre le chancelier Bismarck qui annonce ses conditions : céder l'Alsace et la Lorraine.
Trahison !

Thiers n'écoute pas le peuple de Paris qui veut combattre l'envahisseur.
"Les Français veulent la paix."
Il ouvre avec Bismarck des pourparlers d'armistice.
Trahison !

Contre l'avis du général Trochu, qui préside le gouvernement, des gardes nationaux brisent l'étau allemand sur Paris et s'emparent du Bourget.
"L'attaque a été réalisée sans mon autorisation."
Le gouvernement refuse de leur prêter secours et les trois mille combattants sont écrasés.
Trahison !

Sur le front de l'Est, Bazaine - un maréchal d'Empire qui rejette la République - envoie un message de négociation aux Allemands.
"J'interroge ma conscience pour sauver la France de ses excès."
Le 27 octobre 1870, pour sauver la France de ses excès républicains, il capitule et livre aux Allemands ses cent-quatre-vingt mille soldats.
Trahison !
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Les Misérables : j’en ai un vieil exemplaire de l’époque.
J’ai été surpris d’y trouver des dizaines et des dizaines de gravures. Beaucoup de romans étaient en fait des feuilletons illustrés ! Nos auteurs classiques écrivaient-ils les séries télé du XIXe siècle ?
En cherchant des traces de Lavalette dans les archives, j’avais aussi trouvé des gravures, encore et encore.
De quoi remplir un livre.
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Il n'est pas nécessaire d'être riche pour alléger la misère. Avec peu, offert avec le coeur, on peut soulager tant d'infortune!
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Qui n'a pas contemplé le feu d'artifice du bombardement dans la frénésie de sa fureur, avec tous les sillonnements d'éclairs des obus, le fracas des explosions, au nord, au sud, de près, de loin, de partout, à côté, là-bas, dans toutes les directions avec l'incendie des maisons qui s'allument, non, qui n'a pas vu cela, sous ce radieux soleil de mai, n'a rien vu, n'a le droit de parler de rien!
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J'habite la Ville Lumière.

Celle de tous les rêves.

Celle de la tour Eiffel, des Champs-Elysées, des grands magasins et du Sacré-Coeur.
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Maison d'arrêt de Versailles, à Théophile Ferré

Si j'allais au noir cimetière,
Frère, jetez sur votre sœur,
Comme une espérance dernière,
De rouges œillets tout en fleur.

Dans les derniers temps de l'Empire,
Lorsque le peuple s'éveillait,
Rouge œillet, ce fut ton sourire,
Qui nous dit que tout renaissait.

Aujourd'hui, va fleurir dans l'ombre
Des noires et tristes prisons,
Va fleurir près du captif sombre
Et dis-lui que nous l'aimons.

Dis-lui que par le temps rapide
Tout appartient à l'avenir
Que le vainqueur au front livide
Plus que le vaincu peut mourir.

Louise Michel
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