Pensant à Bashô, à la vie errante du poète, au pèlerin du vide et de la dure lucidité qu'il fut, j'aimerais ne rien faire d'autre que recopier les ultimes pages de -L'ermitage d'illusion-, répondant à qui trouverait à s'en étonner, que tout est dit là de ce qu'on peut penser sur la rondeur de la vie et sur la connivence qu'elle entretient avec la bienveillance des huttes ; que -hutte, ermitage, pavillon-, sont les noms divers, chez Bashô comme chez quelques peintres japonais, de la célébration de la beauté du monde; et que ce peu suffit pour nous faire connaître la joie de vivre. (p. 99)