Enfin intriguées, les enfants tournèrent la tête dans la direction des envahisseurs sans voir le maire et son épouse courir vers elles en leur criant de se réfugier dans la palmeraie.
Fascinées par cette vague furieuse, irréelle, les fillettes serrèrent leurs poupées contre leurs poitrines.
Et la vague passa, écrasant les enfants et les adultes broyées sous les roues des chars et les sabots des chevaux, premières victimes de Tefnakt, chef de la coalition libyenne du Nord dont les fantassins massacrèrent le reste des habitants de la La Butte-des-Oisillons et brulèrent les petites maisons blanches;