Les esprits étaient chagrins. D’aucuns se demandaient si les espoirs du printemps n’allaient pas sombrer avant la fin de l’automne face aux contre-attaques d’une droite revancharde et devant la nécessité d’une politique d’austérité. Par ailleurs, les menaces d’Hitler qui narguait la communauté internationale laissaient craindre un nouveau péril germanique, d’autant plus que les jeux Olympiques de Berlin, au mois d’août, avaient fait la preuve de la force de l’État germanique et de l’arrogance de son Führer.
Les Allemands n’avaient donc bonne presse nulle part. Et personne ne cherchait à comprendre qu’il fallait éviter de faire de trop rapides et injustes amalgames. Otto ressentit très vite ce regain de méfiance à son égard.