Les deux sœurs, si opposées, se complétaient parfaitement et savaient pouvoir compter l’une sur l’autre quand le ciel de leur enfance laborieuse s’enténébrait. Toutes les deux étaient folles de leur jeune frère Antonin. Né avec le nouveau siècle, celui-ci était l’insouciance personnalisée, un petit dernier que tous cajolaient et qui savait profiter de cette situation.