Les Hauts de Bellecoste

À huit ans, Clémence menait déjà le troupeau familial de vaches et de boeufs. Pour elle, c'était certain : elle serait paysanne comme ses parents. Elle a toujours été une enfant douce et obéissante. Contrairement à sa cadette, Louise, elle est heureuse, à la campagne. Son frère, Antonin, partage son amour de la terre. Un jour, elle rencontre un nouveau voisin : Émile Claret. Dès la première rencontre, elle sent qu'elle ne l'aime pas. Malheureusement, à l'adolescence, celui-ci la poursuit de ses avances.

Jeune fille, elle croise le chemin d'un bel inconnu : Armand, de qui elle tombe amoureuse. Hélas, la Première Guerre mondiale les sépare. Clémence ne peut cacher longtemps son secret. Émile, en raison d'un handicap, est réformé. Il comprend que le moment est venu de se manifester. La pression paternelle devient trop forte pour la jeune femme et elle accepte de sacrifier sa vie.

Les enfants Pérol sont attachants. Chacun a suivi un chemin différent, cependant, leurs liens sont très forts : ils sont solidaires et veillent les uns sur les autres. Leurs parents leur ont transmis des valeurs, mais ils souhaitent, également, prendre leur envol. Aussi, Clémence oscille entre soumission aux convenances et rébellion. A travers son histoire, Christian Laborie décrit la condition féminine, au début du XXe siècle, dans le milieu rural et urbain. Elle vit des épreuves difficiles, éclairées par des périodes d'espoir. Elle subit, tout en s'affirmant. Sa docilité a des limites. J'ai, aussi, aimé la description des conséquences de la guerre, dans le monde agricole et citadin. de nombreux hommes sont au front, relayés par les femmes, et ceux qui restent doivent jongler avec les restrictions, le manque de travail et de main-d'oeuvre. Une grande part du récit est consacrée à l'après-guerre, à l'évolution des mentalités, au deuil des familles, à l'industrialisation de l'agriculture, etc. le récit est ponctué par des rebondissements heureux et malheureux. J'ai beaucoup aimé ce roman.

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Dès les premières pages, je me suis plongée avec plaisir dans la vie de la famille Pérol, poussée par l'envie de découvrir leur quotidien au début du Xème siècle dans les Cévennes.

Les personnages m'ont paru attachants, sauf Émile. Bien sûr, je ne dirai pas pourquoi ici. Je me suis surtout intéressée à Clémence, personnage central du roman.

Au niveau du contexte historique, bien réel, la seconde guerre mondiale et toutes ses conséquences sociales, économiques et politiques sont évoquées.

Le thème de la place de la femme dans la société est également abordé, aussi bien en milieu rural qu'en ville.

L'évocation de la société d'après-guerre est très intéressant : modernisation du matériel agricole, femmes plus libres pouvant exercer une profession, les années folles, mais aussi les tensions en Allemagne.

Suivre l'évolution de cette famille durant la seconde guerre mondiale m'aurait beaucoup plu. Ce n'est pas le cas et c'est là mon seul regret par rapport à ce livre.

Christian Laborie est et reste toujours un de mes auteurs favoris.

"Les hauts de Bellecoste" nous plonge au coeur de la vie de la ferme des Pérol au début du XXe siècle, dans les Cévennes. Un roman touchant et plein de rebondissements, où l'amour, la résilience et la quête de liberté se côtoient.

On y suit Clémence, une jeune fille douce et rêveuse convoitée par son voisin Emile, un jeune homme fourbe et grossier. Clémence résiste et laisse son coeur être conquis par Armand, un séduisant inconnu. Cependant, leur amour est de courte durée, car Armand disparaît tragiquement au front après que Clémence soit devenue une femme entre ses bras.

Emile profite alors de la situation pour assouvir sa revanche sur elle. La vie de Clémence devient alors un enfer. Mais un jour, elle décide de prendre en main sa destinée et de bousculer les conventions, quitte à affronter les préjugés et les difficultés qui se dressent devant elle.

Dès les premières pages, j'ai voulu découvrir le quotidien et les épreuves auxquelles la famille Pérol va devoir faire face même si j'aurais aimé que cela soit plus approfondi. Tous les membres de cette famille sont attachants. Ils évoluent dans un contexte historique difficiles et font face à la Première Guerre mondiale et ses conséquences sociales, économiques et politiques.

Dans ce roman, Christian Laborie soulève également la question de la place de la femme dans la société, que ce soit à la campagne ou en ville. L'évolution de la société d'après-guerre est également mise en avant, avec la modernisation du matériel agricole, l'émergence d'une nouvelle liberté pour les femmes qui peuvent désormais exercer une profession.

"Les hauts de Bellecoste" ne sera pas mon préféré de l'auteur même si celui-ci reste une histoire d'amour touchante et captivante, où les personnages évoluent et se dépassent pour trouver leur bonheur dans un monde en constante mutation.

Livre lu en Août 2020
Roman découpé en 4 parties :
1. le paradis sur terre (8 chapitres : Première rencontre _ La robe _ Destinées _ Tractations _ Antonin _ Louise _ Clémence _ Une nuit de neige)
2. La descente aux enfers (10 chapitres : Déception _ L'attente _ Consternation _ Angoisse _ Double drame _ Renoncement _ Noces tragiques _ Fin d'une illusion _ Séparation _ Rupture)
3. Un jour nouveau (5 chapitres : Nouvelle rencontre _ José _ Retour à Bellecoste _ L'acharnement du destin _ Résignation)
4. Sur les ailes du vent (8 chapitres : Orage _ Retrouvailles _ Mémoire engloutie _ Un monde d'incertitudes _ L'ombre d'un regret _ La rixe _ Une femme libre _ Une nouvelle vie)
Et un épilogue.

Une famille paysanne a eu deux filles à la fin du XIX° et un garçon au début du XX°. Chacun a un caractère bien différent. Ces différences se ressentent dès l'école primaire entre Clémence et sa soeur cadette Louise. Elles ont toutes les deux de bons résultats scolaires, très prometteurs mais leur aventure est différente.
Clémence est une fille calme et sage. Louise a plus de caractères, sait le dire et confronte ses choix et ses pensées.
Dans ce roman, la Première Guerre Mondiale est présente. L'après-guerre également.
Clémence tombe sous le charme d'un soldat. Emile, le voisin de la famille, a un handicap (boitillement de la jambe) et est sous le charme de cette jeune fille. Il voit et est jaloux de la relation entre Clémence et le soldat. Ce dernier part à la guerre mais Emile, dû à son problème de motricité, sera réformé.
Louise, grâce à son caractère, poursuivra ses études. Clémence refusa de le faire pour rester à la ferme de ses parents et suivra leurs ordres. Son père est de la vieille école. Il a des règles bien établies à suivre, rien ne peut être modifié.
Antonin est trop jeune pour partir à la guerre.

Bien que Clémence resta à la ferme au départ, elle subit des aventures et du fuir Bellecoste.


A travers ce roman, le lecteur découvre les luttes et les nouvelles lois du début du XX°, la vie en France et les préjugés. L'égalité homme-femme commencera à naître. C'est une lecture de trois vies issues de la même famille.
Ce roman se rapproche (pour moi) de la saga "Ce que vivent les hommes" de Christian Signol. Je suis heureuse de cette découverte littéraire dans une boite à livres.

Un moment de lecture agréable malgré une réserve.

Ce roman de terroir nous emmène dans les Cévennes, au début du 20ème siècle. Les Pérol sont paysans. Une vie simple et rude, mais ils ne sont pas malheureux. On va suivre leurs destinées, surtout celle des enfants, Antonin, Louise et l'ainée Clémence, le personnage principal.

Une enfant douce, discrète et attentionnée, que son père trouve trop gentille. Louise, de 2 ans plus jeune, a un caractère beaucoup plus affirmé. Si Clémence n'envisage pas de quitter la campagne, Louise, elle, rêve d'aller habiter en ville une fois adulte. Quant à Louis, le dernier-né, son avenir semble tout tracé. Il reprendra la ferme familiale.

Peu de temps avant la 1ère guerre mondiale, Clémence s'éprend d'Armand, mais il est très vite envoyé au front.

Ce qui arrange bien Emile, voisin des Pérol. Il a été réformé (il boîte) et depuis longtemps il a un oeil sur Clémence.

C'était pour moi un roman « découverte d'un auteur ». J'ai apprécié sa plume, qui a très bien su rendre les conditions de vie de l'époque. L'histoire est simple, ce qui la rend assez attrayante, et les personnages (sauf certains…) sont attachants.

Pourtant par moments ce qui va se passer est beaucoup trop évident, trop convenu. Pas de réelle surprise, de retournement de situation. Même la fin était prévisible.

Mais l'écriture est jolie et je me suis quand même laissée entrainer dans les difficultés traversées par les uns et les autres. J'avais envie de dire « comme bercée par un doux ronron », ce qui n'a absolument rien de péjoratif. Donc oui, une lecture plaisante, mais qui ne restera pas gravée dans ma mémoire. J'aurais aimé avoir de l'inattendu. J'essaierai un autre livre de l'auteur dans quelque temps je pense.