Professeur de philosophie atypique et clochard céleste érudit, se définissant lui-même comme "acteur diabétique", contraint, en raison de ce diabète au dernier degré, à une retraite anticipée à 51 ans, doté d'un oeil en plastique, prothése dont il célèbre obstinément l'existence, la soude caustique ayant brûlé son visage lorsqu'il avait 3 ans 1/2, de très petite taille, ce qui n'alla pas sans lui poser de problèmes dans ses débuts d'enseignant, et aujourd'hui disparu, après avoir publié plusieurs essais philosophiques: "La connaissance, textes philosophiques"(1970), "La connaissance et l'action" (1971), "Le sujet" (1974), "La science" (1974), "Du positivisme métaphysique" (1990).
Hormuz Key, écrivain et réalisateur iranien, l'a suivi pendant les derniers jours de sa maladie, et lui a consacré un film "La vie est une goutte suspendue", qui le montre dans sa vie quotidienne, un film grave et drôle sur la solitude, la fragilité humaine, la relation d'un être avec son image, l'évasion par la culture, le rapport du cinéaste et de son acteur.