Elle n'appartient plus à aucune patrie, ni celle qu'elle fuit, ni celle qu'elle espère, ni celles qu' elle va sillonner. Elle n'est plus qu'une migrante clandestine, un parasite. Son prénom, qui évoque les eaux cristallines du torrent qui dévale les montagnes, qui riait telle une promesse dans le ciel indigo de la steppe, n'aura plus aucun son pour des oreilles étrangères.