AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.92/5 (sur 33 notes)

Nationalité : Irlande
Biographie :

Christina McKenna a grandi près du village de Draperstown, dans le comté de Derry, en Irlande du Nord.

Elle a suivi une formation d’artiste avant de devenir auteur à plein temps.

Son premier livre, une autobiographie intitulée "My Mother Wore a Yellow Dress" et publiée en 2004, est acclamé par la critique et est décrit comme un "post-sciptum rédempteur à plus d’une décennie de mémoires d’enfance irlandaise, qui nous rappelle que le passé, si douloureux qu’il soit, ne doit pas nous écraser".

Son premier roman, "Un cœur solitaire" (The Misremembered Man), paraît en 2008 aux États-Unis et en 2016 en France.

"The Disenchanted Widow", une suite, qui a pour cadre le même village de Tailorstown, a été publiée en anglais en 2013 et "The Godforsaken Daughter", le tome 3 de la série Tailorstown, en 2015.

son site : http://christina-mckenna.com/
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Christina McKenna   (1)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Dr Brewster le soignait pour ce qu'il appelait "dépression", mais Jamie savait que les pilules ne suffisaient pas. La vie exigeait de lui qu'il se montrât responsable, qu'il devînt enfin adulte. Or, comment l'enfant qui n'avait jamais eu le droit d'être un enfant pouvait-il un jour devenir un homme ? Il lui faudrait franchir un gouffre d'émotions et gravir des hauteurs vertigineuses.
Un avenir incertain attendait Jamie, tapi dans une sombre forêt sans échappatoire.
Commenter  J’apprécie          30
"Tout le monde a la conscience nécessaire pour haïr ; peu ont la religion nécessaire pour aimer." Henry Ward Beecher
"Quelle aubaine pour eux ! Le couple moralisateur et autoritaire avait engendré une fille malléable à loisir." On parle de Lydia
"La meilleure sorte de bonheur ; celle qu'on trouve enfin après des années de recherche, qu'on goûte enfin après des années de lutte."
"Je prends uniquement du Valium pour tuer la solitude et les souvenirs, parce que Mick n'est plus là."
Commenter  J’apprécie          20
En voyant le salon de Jamie, il se disait que si son ami devait se trouver une femme, mieux valait qu’elle soit férue de ménage. Il ignorait cependant que Jamie avait une très bonne raison pour entretenir ce désordre. C’était un acte de rébellion tacite contre les corvées rituelles de son enfance. Jamie ne parlait à personne de cette période de sa vie. Pas même à son ami le plus proche.
Commenter  J’apprécie          20
Elle avait quarante ans et n’avait jamais eu de rapport sexuel, n’avait jamais bu d’alcool, n’avait jamais pris l’avion et n’était jamais montée dans une voiture rapide. Elle se demandait souvent à quel point son éducation avait influencé ses goûts. Elle n’avait aucun désir de nager dans la mer, de prendre le soleil sur une plage ou au bord d’une piscine ; elle n’aimait pas les robes sans manches ni les jupes au-dessus du genou. Elle nourrissait une aversion pour les chiens et avait toujours une cicatrice sur la cheville gauche à l’endroit où le terrier hirsute du voisin l’avait mordue après avoir bondi dans le jardin, alors qu’elle commençait à peine à marcher.
Commenter  J’apprécie          10
La femme mature devant la fenêtre n’était plus l’enfant qu’elle avait aimée à la folie. En grandissant, Lydia lui avait échappé, elle avait passé l’âge des queues-de-cheval et des chaussettes montantes, des poupées et des livres de coloriage ainsi que de ces histoires du soir qui l’aidaient à s’endormir. Oh, comme sa mère regrettait cette époque ! Quand elle était la reine des fées, la seule capable d’ouvrir les portes de l’imaginaire et de créer un peu de magie dans le monde de la fillette. Quand elle avait le pouvoir d’aider sa fille à croire aux rêves.
Commenter  J’apprécie          10
En ces moments d’impuissance et de désespoir, elle comprit qu’elle avait atteint un point crucial de son existence. Un point radouci par l’assurance qu’elle n’aurait plus jamais à revivre une telle douleur.
Commenter  J’apprécie          10
Dans le bus bringuebalant conduit par ce chauffeur fou, extirpés du monde rude et incertain de l’orphelinat avec ses pièces pleines de courants d’air et ses voix excédées, un ailleurs était possible.
Commenter  J’apprécie          10
Chaque enfant payait pour « l'amour » qui l'avait engendré; un amour « souillé », aux yeux « saints » de ces gardiens d'enfants, car il provenait d'êtres inférieurs — les pauvres.
Commenter  J’apprécie          10
La perspective de rencontrer quelqu’un changeait totalement sa vision des choses ; il entrevoyait une lueur sur une lointaine colline, qui l’appelait avec insistance.
Il n’avait pas d’idée précise sur le genre de femme qu’il souhaitait rencontrer. Toute sa vie, il s’était cru banni du jeu de la séduction et du mariage. Il ne s’était jamais senti digne de cette union, domaine réservé à tous les hommes sauf lui.
Commenter  J’apprécie          00
Seigneur, Jamie a fière allure, déclara-t-elle d’une voix sifflante qu’elle tentait d’étouffer, en s’installant sur sa chaise. Et tu sais, il sent très bon ! Mais il est perdu sans une femme pour s’occuper de lui, un homme de son âge ! — Je sais, fit Mildred en hochant la tête d’un air entendu, le menton rentré. Et dire qu’il a tout cet argent qui dort dans ton compte d’épargne.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Christina McKenna (44)Voir plus

¤¤

{* *}