C'est ce qu'il y a de fascinant avec la toile, c'est que lorsque l'on part à la recherche de cèpes on entre dans le monde des eucaryotes et que toutes les trouvailles sont possibles tant les variétés sont nombreuses…
Il en est ainsi de ce petit bouquin alors que je cherchais une info sur la peintre Élisabeth Vigée-Lebrun, j'ai rencontré des pépites du même acabit
Il présente une dizaine de femmes peintres au 16ème, 17ème et 18ème , aucune ne m'était connue, c'est donc une vraie découverte car toutes sont plus talentueuses les unes que les autres.
Qu'elles soient Françaises, italiennes, anglaises, néerlandaises, autrichiennes, ou belges, on n'est bien sûr pas étonné de savoir que, non seulement elles n'avaient d'autres choix que le portrait, les scènes de genre et la nature morte, mais qu'elles ont souvent été ignorées en leur temps, ou peu considérées, ou marginalisées, sinon dans le meilleurs des cas tombées dans l'oubli après une notoriété temporelle locale justifiée, voire comme cela semble avoir été souvent le cas pillées par leurs confrères en pantalon auxquels l'histoire a attribué, à tort, leurs oeuvres……
C'est un petit ouvrage bien documenté qui présente pour chacune de ces artistes une brève biographie assortie de leurs sources ainsi que leur bibliographies et les références d'enchères et les liens des musées où leur oeuvres ont trouvé place.
Pour ma part, pour chacune d'elle la découverte conjointe de leurs oeuvres a été un vrai régal, en particulier en ce qui concerne celles de Giovanna Garzoni, peintre italienne du XVIIe appartenant à l'école napolitaine, spécialisée dans les natures mortes et Rachel RUYSCH peintre néerlandaise qui se consacra toute sa vie aux natures mortes de fleurs (c'est somptueux !)
Mais ce choix ne diminue en rien le talent des huit autres, avant tout portraitistes.
Par bonheur, j'ai le tome 2 : ces dames des 19ème et 20ème …. Miam.
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Un ouvrage très intéressant qui nous présente des femmes qui ne sont toujours pas considérées à l'égal des hommes.
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