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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
À trente-six ans, Romaine fait sa première exposition personnelle à Paris du 2 au 18 mai 1910, à la galerie du collectionneur et marchand d’art Paul Durand-Ruel (1831-1922). L’exposition propose treize de ses œuvres, qui toutes mettent en scène des femmes ou des jeunes filles nues, ainsi que deux études de nus. Le choix est provocateur pour une femme à cette époque et tend à rendre publique son identité de lesbienne. Cette exposition lui permet d’établir sa réputation en tant qu’artiste. Les avis positifs ne tarissent pas. Le quotidien parisien Le Figaro parle de révélation, d’originalité et de charme. Le poète et dandy Robert de Montesquiou (1855-1921) un de ses plus fervents admi- rateurs, la surnomme « la voleuse d’âme », parce qu’elle arrive selon lui à révéler l’âme de ses modèles à travers ses toiles.
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À l’occasion du Salon de 1879, la critique d’art suisse Émilie Hüni publie dans la Neue Zürcher Zeitung : « Louise Breslau fait une première apparition avec un travail si remarquable qu’on ne peut que lui dire la bienvenue et lui souhaiter bonne chance pour l’avenir. » En cours d’année Maria Luise loue un appartement situé au 40, avenue des Ternes dans le 17ème arrondissement. Elle partage trois petites chambres en mezzanine avec ses amies Sophie Schaeppi et Maria Feller. Les jeunes gens créent ainsi une des nombreuses petites communautés qui vont se développer dans les années 1910.
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L’Académie Julian, a la particularité d’accueillir les femmes depuis 1873 alors que l’entrée à l’École des beaux-arts leurs sera interdite jusqu’en 1897. Il n’y a pas d’examens d’entrée à l’Académie, mais celle-ci est la plus onéreuse. Les chevalets et les tabourets sont comptés plus chers pour les femmes, les
crayons et les toiles également, mais en contrepartie les professeurs sont ceux des beaux-arts.
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C’est en commentant sa première exposition personnelle auprès d’un critique d’art, que Louise Catherine exprime clairement sa volonté d’être jugée pour ses seules capacités artistiques, à l’égal d’un homme. « L’art ne connaît pas de sexe, (...). Je trouve absurde qu’on fasse des expositions des femmes artistes et n’ai jamais, qu’à mon corps défendant, participé à l’une ou l’autre d’entre elles. »
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. À la Renaissance, il était d’usage qu’une femme mette fin à sa carrière après s’être mariée.
....

La difficulté principale pour une femme peintre vivant à cette époque était de pouvoir progresser dans un univers réservé
aux hommes, les femmes étant interdites d’école académique.
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« Admission de dames à l’Académie royale de peinture le 1er Juin 1783 :
Votre Majesté ayant approuvé le contenu du Mémoire que je pris la liberté de lui mettre sous les yeux, relativement à la De Le Brun, j’en envoyai l’ampliation à l’Académie Royale de Peinture qui, dans son Assemblée d’hier, s’est empressée à témoigner sa soumission aux désirs de la Reine en recevant tout de suite la Dame Le Brun, sans la soumettre aux épreuves ordinaires, attendu la connaissance qu’on avoit de son talent.
« Dans la mème Assemblée, l’Académie a examiné les ouvrages d’une autre femme (La Dame Guyard) qui a beaucoup de talent ; elle l’a d’abord agréée et sur le vu d’un nouveau Tableau, elle l’a admise, sauf l’approbation de Votre Majesté, au nombre des Académiciens, ce qui remplit le nombre de quatre auquel Votre Majesté a jugé à propos de fixer celui des femmes
dans l’Académie.
Je supplie votre Majesté de vouloir bien accorder la confirmation à ces réceptions.
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Les femmes à l’époque, ne pouvaient étudier l’anatomie et dessiner des nus masculins ou féminins d’après nature, droit réservé aux hommes. Sofonisba entreprit de ne peindre que des scènes informelles ou des autoportraits, pour ne pas risquer de subir les foudres des autorités ou de l’Église. Son statut social lui interdisant de faire de la peinture une profession, c’est en amateur qu’elle réalise le portrait du duc d’Albe. En 1559, celui-ci satisfait de son portrait, recommande Sofonisba au roi d’Espagne Philippe II (1527-1598), qui cherche un professeur pour sa jeune épouse de quatorze ans, Élisabeth de Valois (1545-1568).
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Adelaïde Labille-Guiard et Élisabeth Vigée-Lebrun ont souvent été montrées comme des rivales, bien que Danielle Rice suggère que ce fait a certainement été l’invention des artistes masculins et des critiques de leur temps, qui se sentaient certainement menacés par leurs concurrentes féminines
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