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Citation de PaulPetit


 Le corps expéditionnaire [en Italie] du Général Juin comptait selon les époques entre cent vingt mille et cent trente mille hommes, dont environ cent mille “indigènes” d’outremer, Berbères, Kabyles, Tabors marocains du Général Guillaume (dix mille cavaliers et fantassins), Pieds-Noirs et la 1ère  Division Française Libre, des unités venues de toutes les parties de l’Empire. Il y avait jusqu’à des Tahitiens, le célèbre bataillon du Pacifique, et même des gens des comptoirs de l’Inde… Un nommé Ben Bella, adjudant de tirailleurs, s’y distingua. Il a reçu la médaille militaire comme tant d’Algériens, de Tunisiens, de Marocains, de Sénégalais, légionnaires évadés de France. Les habitants de l’Empire français ont sauvé la métropole. Les combattants musulmans, remarquables guerriers, ne craignaient guère la mort : ils croyaient en la baraka. On voyait chez les Tabors marocains des crânes rasés où ne subsistait qu’une petite mèche qui permettait à Allah, disait-on, de les saisir pour les emmener au paradis. Nous étions face à des blockhaus, à des lance-flammes, à des champs de mines. Juin tenait à prouver aux Alliés la valeur de l’armée française. Il fallait effacer la trace du désastre de 1940. Les sections chantaient : “C’est nous les Africains!”, La Marseillaise ou “La Allah ihl Allah!” On entendait : “Zidou l’goudem! En avant!” (Alexandre de Marenches)
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