Comment ma mère m’a expliqué ce qu’était un phallus, je ne saurais le dire avec précision, mais je ressens encore le trouble de cet instant dans lequel se mêlaient la fierté de savoir, le dépit de ne l’avoir pas compris avant, le regret d’avoir mis peu ou prou ma mère dans l’embarras, mais surtout l’impatience de grandir, et de posséder un « phallus » digne de cette représentation hyperbolique.