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Citation de collectifpolar


Stéphane accéléra plusieurs fois sans passer de vitesse, pour chauffer le moteur et se motiver. Les roues avant de la vieille Renault Mégane patinèrent une fraction de seconde sur le bitume, dégageant un peu de fumée, puis le véhicule bondit. Il n’y avait qu’une trentaine de mètres à parcourir, le choc fut immédiat. La violence de l’impact fut telle que la porte du local attenant à la banque s’affala d’un seul coup, emportant une partie du mur qui entourait le chambranle. Stéphane recula sur une vingtaine de mètres en faisant hurler le moteur, puis la voiture bélier frappa le mur du local une seconde fois. Au milieu des décombres de carreaux de plâtre, on distinguait à peine la silhouette du dabiste. Stéphane se dégagea de l’habitacle de la Mégane, l’attrapa par le col pour le pousser au fond de ce qui restait du réduit.
Franck vint se poster devant l’entrée fracassée. Malgré la poussière et le manque de lumière à l’intérieur, il reconnut les coffres relais. L’un d’entre eux était entrouvert.
Stéphane le vida, fourra les liasses dans le sac qu’il portait en bandoulière, puis frappa le visage du dabiste avec la crosse de son arme.
– Ouvre les autres, magne-toi
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