Les minutes passent, ce silence me torture. Je reste figée au milieu de la pièce, alors que dix fois j'aurais pu enfiler ces vêtements à la va-vite et me planquer derrière la facilité ou le mensonge. Mais je ne peux pas. Le poids de son regard me brûle le dos. Je peux sentir ses opales parcourir mon corps, s'attarder dans des zones charnelles. Et finalement, je préfère son silence. Ce jugement qu'il tait pour lui. J'aime cette connexion, ce fil invisible qui danse entre nous sans qu'il ne le devine encore.