Citations de Cindy Lia (79)
Si tu aimes vraiment cette femme, ne laisse pas tes erreurs définir qui tu es. Libére tes secrets avant qu'ils ne deviennent des regrets.
On peut aimer de différentes manières. On aime un frère, une meilleure amie, des parents même certaines amis, parce qu'ils deviennent aussi proches que de la famille. En fait, c'est très sain d'éprouver des sentiments envers les autres. Ce qui ne l'est pas, c'est notre façon naturelle à juger, alors qu'il suffirait de s'autoriser à libérer ses émotions sans en avoir honte.
Jusqu'ici, j'avais toujours pensé que mon existence ne servait qu'à combler celle des autres. Celle qui écoute, qui patiente, panse les blessures, je suis la fille qui s'efface pour que les autres profitent de la lumière.
(...) il me sort de ma zone de confort et, d’une façon étrange, il mue l’ordinaire en extraordinaire avec des choses minimes et invisibles aux yeux des autres.
Économise ta vie, va à l’essentiel, ajoute-t-il avec un clin d’œil, le meilleur t’attend à la fin. C’est ma devise.
Ma thérapie me revient en pleine figure et la voix doucereuse de ma psy bourdonne dans mes oreilles. "Le tout est de ne pas résister, Alicia, pas de panique inutile. Laissez la vague vous envahir jusqu'à ce que la marée ne la reprenne." Conseil de psy, conseil débile.
Plus j'y réfléchissais, plus j'en venais à la conclusion qu'il existe deux types d'amour dans ce monde. Le premier est profond, véritable. Il se construit sur des bases solides et mène au chemin de la famille. Le second est puissant, volcanique, guidé par une pulsion, une violente alchimie qui balaie tout sur son passage.
Sawyer est comme ça : il n'attend pas le pardon, il cherche d'abord à le mériter.
Elle et moi, c'est une accumulation de ratés qui laissent un goût d'inachevé sur la toile de notre histoire.
J’ai peur de me laisser aller, peur d’aimer un peu trop ça, peur que le manque de lui finisse par me faire mal. Mais plus fort que tout le reste, j’ai peur de nos occasions ratées.
La justesse de ses mots me blesse terriblement. Je me suis toujours sentie privilégiée, choyée par la vie. Et ce n’est pas quelque chose dont j’aime me vanter. Parce que je suis superstitieuse et que j’aurais trop peur d’attirer le malheur. Et aussi parce que ça m’enlève une part d’humanité aux yeux des autres, comme si j’étais programmée pour ne pas ressentir les émotions vives, les sentiments écorchés au plus profond de moi.
Les minutes passent, ce silence me torture. Je reste figée au milieu de la pièce, alors que dix fois j'aurais pu enfiler ces vêtements à la va-vite et me planquer derrière la facilité ou le mensonge. Mais je ne peux pas. Le poids de son regard me brûle le dos. Je peux sentir ses opales parcourir mon corps, s'attarder dans des zones charnelles. Et finalement, je préfère son silence. Ce jugement qu'il tait pour lui. J'aime cette connexion, ce fil invisible qui danse entre nous sans qu'il ne le devine encore.
Mais sur le chemin, la vie projette des obstacles au moment où vous êtes le plus faible, comme une sorte de test de résistance aux épreuves censées vous remettre d'aplomb. Parfois, ça fonctionne, et vous retrouvez l'envie de combattre. Parfois non, et vous sombrez d'avantage, comme si l'on s'infligeait une double-peine.
Tu sais, il suffit de mettre un peu de magie dans ta vie. Transforme la neige en glace, fais-en des flocons et tout ira pour le mieux.
Parce que oui, on ne choisit pas sa famille, mais dans mon cas à moi, ce sont bien eux qui m'ont choisie.
Intérieurement, je prie pour que May ait décidé de le quitter, mais pas pour moi ni pour personne, d'ailleurs. Pour elle.
Je n’avais encore jamais autant aimé le rire de quelqu’un : doux, rayonnant, communicatif.
A croire qu'il y a des personnes qui ne cessent jamais de s'aimer, peut-être parce que ce qui les a réunies est bien plus fort que ce qui les a divisées.
le timing ne colle jamais entre nous. Comme si se retrouver était la réponse impossible d’un jeu télévisé après utilisation de tous ses jokers et appeld’un ami.
- Putain, mais je t’ai déjà promis quelque chose ?
- Oh oui, tu passes ton temps à me promettre bien des choses !
Ce n’était pas la réplique à laquelle il s’attendait.
- Dans tes yeux, c’est dans tes yeux, Josh ! Ça fait des années que tes yeux me font mille promesses.