Citations de Claire Zamora (21)
Le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de vaincre ce qui fait peur.
Nelson Mandela
Je suis d'avis qu'on a beau faire des plans, ils finissent toujours par être revus. Et c'est peut-être quand on n'en fait pas qu'on en profites encore plus.
Souris chaque fois que ça ne va pas. Si tu as peur, souris. Si tu es triste, souris. Si tu es en colère, souris. Souris en permanence !
C’est peut être là, la force des artistes. Faire un doigt d’honneur à la normalité. Oser être soi-même en se foutant des commentaires.
Vous savez, il y a quelque chose de bien pire que la mort. C’est d’avoir peur de sa venue au point d’oublier de prendre le temps de vivre sa vie.
J'ai des cicatrices au corps et à l'âme parce que je me suis battue. Contre moi-même.
Et c'était peut-être celui-là, le plus difficile des combats.
Bizarrement, les "c'est bien, on prend ça à temps", "plus c'est depistė tôt, meilleures sont les chances de réussite"... n'ont eut aucun poids face aux "cancer", "tumeur, "chimiothérapie" et autres mots qui rapportent vachement de points au Scrabble mais vous font pleurer dans la vraie vie.
Nous ne sommes pas dans le déni, nous avons juste besoin de nous protéger contre l’insupportable. Dans un accord silencieux, nous avons décidé de ne pas laisser l’opportunité à ce passager clandestin de redéfinir notre vie.
Très cher cancer
Rendez-vous en enfer
Aujourd'hui ou demain
Dans deux ans ou vingt
Peut-être qu'on se retrouvera
Juste toi et moi
Tu pourras toujours essayer
De me dévorer
Je serai prête à t'affronter
Sois-en assuré
La société nous formate très tôt sur des pensées, des croyances. On doit correspondre et adhérer à une norme. Elle nous empêche d'être nous même. Alors, nous portons des masques que nous changeons à notre guise
Ne pas faiblir.
Il faut qu'on soit forts pour qu'elle se batte.
Qu'on croie à l'avenir pour qu'elle l'entrevoie.
Voir la mort comme un recommencement et non comme une fin change la donne. Secrètement, je m'en veux de ne pas croire. Ce serait probablement plus facile. Mais je suis une scientifique. Convaincue que les choses sont définies par la science et non pas par une force cosmique ou spirituelle qui nous surpasserait. On naît, on vit, on meurt, end of story.
Jamais personne ne m’a regardée de cette façon, de celle qui cherche à comprendre qui je suis.
Je lui livre ici une de mes plus grandes convictions : il n’y a rien de plus important que lui dans ma vie.
Le plus important n'est pas de savoir qui a sorti les poubelles, fait les courses ou rempli le réservoir d'essence en dernier, mais d'être là pour l'autre dans les moments qui comptent, pour le meilleur et pour le pire.
Je suis une femme endommagée, Gerhard m'a volé une partie de mon corps, et probablement de mon âme. Alors la dernière chose que j'ai envie d'imaginer, c'est qu'un homme puisse venir faire un état des lieux.
Adieu le cancer.
Adieu le sein.
Adieu le cancer du sein.
Dans son regard plein de sagesse, je décèle tellement de choses qui me bouleversent. La flamme de la guerrière, celle qui a réussi à vaincre cette maladie, il y a bien des années.
L'amour d'une tante pour sa nièce, prête à tout pour la soutenir. Et puis la solidarité féminine dans ce combat pour rester femme malgré tout, même dans sa chair meurtrie.
La chute m'a écorchée l'âme. La découverte d'une boule de graisse a ébranlé mes certitudes. L'annonce de ma maladie a ravagé mon optimisme. La première cure de chimio a piétiné mes ambitions. La mastectomie m'a laissé à terre.
En réalité, tout me paraît meilleur.
Plus intense.
Plus jouissif.
Plus sensuel.
La caresse paresseuse du soleil sur mes paupières closes.