Elle court la lumière
Elle court la lumière
et pour elle sont fugaces
l’image et le moment,
même l’arbre
qui boit ce scintillement
se livre à la danse
entre être et non-être
et dans son innocence
s’abandonne au flamboiement.
Seule la gelée apaise
le tourbillon des feuilles.
/Traduit de l’espagnol par Jean-René Lassalle.