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Citation de AuroraeLibri


— Jusqu’ici, poursuivit l’abbé, j’ai montré par divers biais et moyens comme c’est grandement mal fait aux femmes de se montrer débraillées… Voyons donc maintenant en quels dangers se jettent ces femmes impudentes qui, par leur accoutrement lascif, cheminant par les rues et dans les places publiques, servent de pierre d’achoppement à plusieurs : qu’elles craignent que le diable, en vertu des imprécations contre elles fulminées par les personnes qui, à leur occasion, sont tombées en quelque péché mortel, et aussi par d’autres qui ont tel spectacle en horreur, n’entre, sinon en leur sein et en leur corps, pour le moins en leur âme ! Sinon par soimême et en propre personne, pour le moins par sa semence, qui est le péché mortel. (...)
Le comble de leur impudence se manifeste palpablement en hiver, lorsqu’il gèle, comme l’on dit, à pierre fendre : car alors – chose prodigieuse ! – on les verra bien souvent par les rues autant débraillées comme dans les plus grandes chaleurs d’été !… d’où vient que quelquefois elles en contractent de très grièves maladies, et même la mort. En quoi elles commettent double péché mortel ! L’un : en tant qu’elles donnent à autrui occasion de pécher mortellement ; l’autre : en tant que par leur propre faute cette maladie ou mort leur advient.


Première partie. Le fils de mon silence
Chapitre I
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