Car, à l'école, en fournissant le travail demandé, on n'obtient pas l'amour de l'enseignant. On obtient un statut de bon (ou de moins bon) élève. Un statut qui peut certes valoir à celui qui l'acquiert l'estime de l'enseignant. Mais - complication supplémentaire - un statut et une estime qui, loin d'être à tout jamais assurés, sont à gagner et à regagner sans cesse.
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Dans l'univers de l'enfant, qui pensait jusque-là qu'il suffisait d' "être" pour être aimé, cette nécessité d'une tâche à accomplir pour exister fait donc surgir un nouvel élément : le "faire".