On apercevait encore, là-bas, au flanc de la montagne, des carrés de neige, disposés comme des nappes blanches pour un dîner sur l'herbe mais, sur les coteaux et dans les prairies, les lèvres chaudes du printemps l'avaient presque toute absorbée. Et l'on devinait, et l'on éprouvait en cette fin d'avril, le travail formidable qu'accomplissait la nature pour sortir de son tombeau.