Ils s'arrêtèrent au milieu du pont Alexandre III. Ichiro Watanabe tenait à ce que son cousin fût ébloui par un coup d'oeil unique sur l'énorme ville éphémère érigée au coeur de la capitale.
On avait planté les fondations de palais destinés à surpasser ceux des contes orientaux. On avait édifié une cité mêlant les fastes du passé aux promesses du futur. On avait prononcé des dizaines de discours où il était question de gloire nationale et de rayonnement mondial. On avait martelé aux Français deux mots supposés les distraire de leurs préoccupations: Exposition universelle.