En vérité, c'était sur le nom de l'enfant que son esprit se tourmentait, s'inquiétant du sens dont il était chargé et se demandant ce qui pourrait en découler pour l'avenir de celle qui le portait. Elle croyait que le choix du nom appelait, en soi, un ordre des évènements et quelque attitude particulière dans la conduite de la vie. Elle se représentait le nom comme une puissance qui s'emparait de l'âme et en tenait les rênes.