Nationalité : France
Né(e) à : Azay-le-Ferron , le 25/11/1934
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Né(e) à : Azay-le-Ferron , le 25/11/1934
Biographie :
Né le 25 novembre 1934 à Azay-le-Ferron (Indre).
Une dizaine de recueils ont déjà vu le jour, dont Cinéraires, La Bartavelle.
Auteur également de nouvelles, récits, pièce de théâtre.
Fréquente les clubs : Chaînon poétique, Arts et jalons.
BIBLIOGRAPHIE
. L’Encoignure, Éditions Clapas, 2001.
. Cinéraires, Éditions de la Bartavelle, 1998.
. Rien à voir, photos de Félix Domecq, Éditions de la Grand’Rue, 1997.
. Terre d’ombre, Éditions de la Grand’Rue, Aquarelles de A.Chaminade, 1996.
. Aven, gravures sur bois d’Alexandre Marcos, Éditions de la Grand’Rue, 1994.
. Lieux complexes, accompagnée de 7 encres originales d’Yvan Boisier, Éditions de la Grand’Rue, 1992.
. Séquence 3, accompagnée de 3 gravures de Condé, Éditions de la Grand’Rue, 1989.
. Sédimentaires, Éditions des Prouvaires, 1983. (Prix Jacques Normand de la Société des Gens de Lettres de France)
. L’ultime limite, Éditions des Prouvaires, 1981.
. Sommeil paradoxal, Éditions Athanor,1975.
+ Voir plusNé le 25 novembre 1934 à Azay-le-Ferron (Indre).
Une dizaine de recueils ont déjà vu le jour, dont Cinéraires, La Bartavelle.
Auteur également de nouvelles, récits, pièce de théâtre.
Fréquente les clubs : Chaînon poétique, Arts et jalons.
BIBLIOGRAPHIE
. L’Encoignure, Éditions Clapas, 2001.
. Cinéraires, Éditions de la Bartavelle, 1998.
. Rien à voir, photos de Félix Domecq, Éditions de la Grand’Rue, 1997.
. Terre d’ombre, Éditions de la Grand’Rue, Aquarelles de A.Chaminade, 1996.
. Aven, gravures sur bois d’Alexandre Marcos, Éditions de la Grand’Rue, 1994.
. Lieux complexes, accompagnée de 7 encres originales d’Yvan Boisier, Éditions de la Grand’Rue, 1992.
. Séquence 3, accompagnée de 3 gravures de Condé, Éditions de la Grand’Rue, 1989.
. Sédimentaires, Éditions des Prouvaires, 1983. (Prix Jacques Normand de la Société des Gens de Lettres de France)
. L’ultime limite, Éditions des Prouvaires, 1981.
. Sommeil paradoxal, Éditions Athanor,1975.
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Citations et extraits (5)
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Dans l’odeur aride…
Dans l’odeur aride d’un
demi-jour enfantin, le saut
en inconnu où la félicité s’engouffre
le feu construit, geint de toute la
force de sa stratégie,
et l’orage asséché s’invente
de multiples raisons pour faire
valoir sa prédominance.
La maison se couvre la face
prêt de rendre son âme ;
recours aux défunts qui rongent
notre avenir, détachant un à un
les pétales encombrants,
ruinent le lierre attenant
elle creuse sa force dans
la multitude de la nuit.
Dans l’odeur aride d’un
demi-jour enfantin, le saut
en inconnu où la félicité s’engouffre
le feu construit, geint de toute la
force de sa stratégie,
et l’orage asséché s’invente
de multiples raisons pour faire
valoir sa prédominance.
La maison se couvre la face
prêt de rendre son âme ;
recours aux défunts qui rongent
notre avenir, détachant un à un
les pétales encombrants,
ruinent le lierre attenant
elle creuse sa force dans
la multitude de la nuit.
Ici la nuit…
Ici la nuit
ici le silence intact
qu’une haleine fossile
passant d’une bouche à une autre
sans troubler le glacis de l’ardoise
Loin de son oreille chercheuse
de son odorat les odeurs fuyant.
Se faisant déjà l’interprète du monde
comme si dans son vertige
les doigts devenus aveugles
oblitéraient le savoir du lieu
le jeu des eaux carboniques
soudant l’une à l’autre
la base et le sommet.
L’antre où vole bas
l’air figé
où seule une herbe n’existe pas
où les mains glaiseuses se répandent
où la respiration n’est autre
qu’un souffle exigu
là où le corps assiégé
ne distingue plus ses formes.
Ici la nuit
ici le silence intact
qu’une haleine fossile
passant d’une bouche à une autre
sans troubler le glacis de l’ardoise
Loin de son oreille chercheuse
de son odorat les odeurs fuyant.
Se faisant déjà l’interprète du monde
comme si dans son vertige
les doigts devenus aveugles
oblitéraient le savoir du lieu
le jeu des eaux carboniques
soudant l’une à l’autre
la base et le sommet.
L’antre où vole bas
l’air figé
où seule une herbe n’existe pas
où les mains glaiseuses se répandent
où la respiration n’est autre
qu’un souffle exigu
là où le corps assiégé
ne distingue plus ses formes.
Dolmen
dolmen couché, relevé
au retour de la foi
C'était un autre temps
plus vieux encore
Pareillement diffus, seins
de roc / sacrifiée
sur la pente où s'écoule
le sperme endoctriné
Sexe dans la fente de l'arbre
Sève / exhalaisons tenaces,
candide rumeur /
contact du froid de la pierre lavée
tiède nudité habillée d'une
danse païenne
La pierre gravait son nom
dans un cœur transpercé.
dolmen couché, relevé
au retour de la foi
C'était un autre temps
plus vieux encore
Pareillement diffus, seins
de roc / sacrifiée
sur la pente où s'écoule
le sperme endoctriné
Sexe dans la fente de l'arbre
Sève / exhalaisons tenaces,
candide rumeur /
contact du froid de la pierre lavée
tiède nudité habillée d'une
danse païenne
La pierre gravait son nom
dans un cœur transpercé.
La vibration d'une ligne d'eau…
La vibration d'une ligne d'eau
aux limites du ciel
celle sinueuse de tes lèvres
la forêt en extase aux abords
de l'hiver
et de ta crinière blonde d'autrefois
la vérité des jours
s'accrochant aux flancs
des collines
à la courbe musicale d'une
pente
d'une hanche
et d'autre chose encore
l'exil des osiers fouettant
la lumière blanche du matin
La vibration d'une ligne d'eau
aux limites du ciel
celle sinueuse de tes lèvres
la forêt en extase aux abords
de l'hiver
et de ta crinière blonde d'autrefois
la vérité des jours
s'accrochant aux flancs
des collines
à la courbe musicale d'une
pente
d'une hanche
et d'autre chose encore
l'exil des osiers fouettant
la lumière blanche du matin
La borne forestière…
La borne forestière
jalonne la voie Saint Martin
restreint puis scinde
le sentier
reprend son identité
sans grief
comblé par les constellations
énigme sans résolution.
C’est le reflet hâtif
la décision définitive
qui nous porte à plus de partage
parmi les averses de nos voix
les soubresauts d’une terre obscure
chair de nos maisons.
La borne forestière
jalonne la voie Saint Martin
restreint puis scinde
le sentier
reprend son identité
sans grief
comblé par les constellations
énigme sans résolution.
C’est le reflet hâtif
la décision définitive
qui nous porte à plus de partage
parmi les averses de nos voix
les soubresauts d’une terre obscure
chair de nos maisons.
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