Ce livre, témoignage aurait pu être vraiment émouvant, mais hélas il est parasité par des digressions. L'histoire est dramatique, car elle raconte la courte vie et la mort d'une jeune fille atteinte d'une maladie rare et incurable. L'auteur, sa mère, ne peut cependant pas s'empêcher de sortir de cette narration pour parler de sa propre vie, sans rapport avec le parcours médical de sa fille. Quel besoin a-t-elle de nous parler de Mademoiselle Chanel, chez qui elle travaille comme mannequin? Ou, par la suite l'auteur devenue journaliste, pour quelles raisons raconte -t-elle ses entrevues avec Brigitte Bardot, Belmondo, Antoine... ses amitiés avec Régine ou Françoise Sagan... Ceci n'a aucun rapport avec la santé de sa fille... La maladie, nous n'en connaissons que les symptômes, l'auteur a oublié le nom, "trop compliqué". Que de pages en trop, de bavardage vain et sans intérêt, qui ont pour effet de déprécier ce récit. A sa décharge, je dirais que cet auteur n'est pas un cas isolé, et nombreux sont les récits où les écrivains brodent au risque de se détourner du sujet principal de l'ouvrage. Dommage... Anne, partie ce dernier jour de juillet 1970, était attachante.
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Un thème encore trop difficile: la maladie.
Encore plus quand cela touche un enfant.
Par contre, Anne ici nous délivre une belle leçon de vie, se battre et combattre ! Diagnostiqué dans ses premières années, elle vit une lutte acharnée contre la maladie et son évolution sans jamais se plaindre
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Dans la veine des sagas historiques, la Regimbeuse fait découvrir l'histoire de la Louisiane, entre ses années hispaniques, françaises, et le choix américain plutôt que britannique au XIXe siècle.
Née dans une famille espagnole et créole, la Regimbeuse est une héroïne type de ce genre de roman : elle n'a pas froid aux yeux, a des grands projets, et s'encombre peu des obstacles (mari, belle-famille, océans...) dressés sur sa route. Evidement, elle est belle aussi, et jeune, et intelligente.
Le roman dévide l'écheveau des années napoléoniennes de chaque côté de l'océan, en insistant un peu trop sur l'Histoire au détriment du récit qui s'enlise parfois, et ennuie.
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