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EAN : 9782710311980
256 pages
La Table ronde (24/02/1972)
3.36/5   7 notes
Résumé :
« Depuis que la maladie avait commencé, depuis plus de treize ans, nous avions pris, vaille que vaille, l'habitude de vivre entre les rémissions, et les rechutes, entre l'espoir et le doute. Nous nous aimions follement. La mort est venue, comme une monstrueuse supercherie, interrompre tout, tout ce qui commençait à peine. C'est arrivé la dernière nuit de juillet, discrètement, dans un Paris désert. Anne venait d'avoir quinze ans. »

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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce livre, témoignage aurait pu être vraiment émouvant, mais hélas il est parasité par des digressions. L'histoire est dramatique, car elle raconte la courte vie et la mort d'une jeune fille atteinte d'une maladie rare et incurable. L'auteur, sa mère, ne peut cependant pas s'empêcher de sortir de cette narration pour parler de sa propre vie, sans rapport avec le parcours médical de sa fille. Quel besoin a-t-elle de nous parler de Mademoiselle Chanel, chez qui elle travaille comme mannequin? Ou, par la suite l'auteur devenue journaliste, pour quelles raisons raconte -t-elle ses entrevues avec Brigitte Bardot, Belmondo, Antoine... ses amitiés avec Régine ou Françoise Sagan... Ceci n'a aucun rapport avec la santé de sa fille... La maladie, nous n'en connaissons que les symptômes, l'auteur a oublié le nom, "trop compliqué". Que de pages en trop, de bavardage vain et sans intérêt, qui ont pour effet de déprécier ce récit. A sa décharge, je dirais que cet auteur n'est pas un cas isolé, et nombreux sont les récits où les écrivains brodent au risque de se détourner du sujet principal de l'ouvrage. Dommage... Anne, partie ce dernier jour de juillet 1970, était attachante.
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Un thème encore trop difficile: la maladie.
Encore plus quand cela touche un enfant.

Par contre, Anne ici nous délivre une belle leçon de vie, se battre et combattre ! Diagnostiqué dans ses premières années, elle vit une lutte acharnée contre la maladie et son évolution sans jamais se plaindre
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Anne était belle, courageuse, et tellement discrète. Elle était aussi l'amour et la tendresse. Elle était douce et pertinente.
Elle avait une grosse voix. Un corps menu. Un visage pur et romantique.
Aussi, elle était d'une politesse exquise, démodée, éternelle. Après tout, comme dit Jouhandeau, la sainteté n'est peut-être que le comble de la politesse.
Nous nous aimions follement.
La mort est venue, comme une monstrueuse supercherie, interrompre tout. Tout ce qui commençait à peine.
C'est arrivé la dernière nuit de juillet, discrètement, dans un Paris désert.
Anne venait d'avoir quinze ans.

Ce dernier jour - 31 juillet 1970 - commence à trois heures du matin.
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Le soir on a enlevé l'aiguille du bras gauche, à huit heures, lorsque je partais. La transfusion était finie. Mais on a remis une bouteille pleine pour continuer la perfusion toute la nuit.
C'est le lendemain matin du 8 juillet que j'ai trouvé Anne avec le bras énorme et tuméfié.
Toute la nuit le liquide s'était écoulé à côté de la veine, à l'intérieur du bras. C'est l'infirmière du matin qui s'en était aperçue. Mais elle ne l'avait pas encore signalé à la surveillante en chef. J'allai la trouver. Elle était visiblement embêtée. Elle a ordonné qu'on fasse des compresses à Anne.
Anne ne dit rien mais pince les lèvres quand on touche à son bras.
Je suis allée en parler à l'interne sans le dire à Anne parce qu'elle m'avait supplié de ne rien dire. L'interne n'y peut rien. Personne n'y peut rien. déjà il n'y a pas assez d'infirmières en temps normal. Mais maintenant c'est le mois de juillet, elles partent en vacances. L'effectif se réduit et on ne trouve pas de remplaçantes. Et puis, c'est tellement mal payé, ce métier, dans les hôpitaux.
C'est à ce moment-là aussi que j'ai parlé de "rein artificiel" avec le professeur. Il m'a dit qu'il n'en avait pas assez, qu'on était obligé de "débrancher" les enfants la nuit parce qu'il n'y avait personne de suffisamment compétent pour les surveiller, qu'il menait une lutte âpre avec l'administration pour obtenir plus de crédits, plus de personnel.
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Le mois de juillet s'écoula ainsi. L'hôpital se vidait, de ses malades et de ses soignants.
Il faisait très chaud. On pouvait maintenant faire des courants d'air, ouvrir les portes sur le couloir, parce qu'il y avait moins de bruit. Les médecins se raréfiaient à la visite du matin. On faisait la chasse aux cafards. J'avais distribué des bombes. Mais on en trouvait toujours sournoisement installés dans les découpages.
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