Ce serait alléger sans doute la cruauté de la réalité, notamment les cruautés perpétrées par les hommes, que de pouvoir en dénoncer, chaque fois que l'occasion s'en présente, le caractère immoral. Mais il faut pour cela un critère, objectif et universel, de ce qui est bien et de ce qui est mal (ou de ce qui est juste et de ce qui est répréhensible) ; bref, un introuvable « fondement » de la morale, inlassablement et vainement recherché depuis Rousseau jusqu’à nos jours.