Il devait bien l’admettre : sa propension à présenter les Terriens comme des gens convenables et raisonnables frisait l’obsession. Sous bien des aspects, ils n’étaient en effet ni convenables ni raisonnables, peut-être faite d’avoir achevé leur pleine croissance. Ils étaient futés, oui, et vifs, parfois charitables, voire compréhensifs, mais ils échouaient d’une façon lamentable dans de nombreux domaines par ailleurs.