Colette Auclair

La première moitié du livre est très réussie. J’ai aimé les échanges entre Amanda et Grady, la façon dont elle apprivoise Solstice et Wave et le monde de l’équitation. Et puis tout s’est dégradé à partir de là. On n’arrive pas à croire à une romance possible entre les deux protagonistes principaux. Encore que du côté de Grady, il y aurait moyen d'y croire. Malheureusement avec Amanda c’est une tout autre histoire. On ne la sent pas impliquée, peureuse, indécise. J’ai eu envie de la secouer un nombre incalculable de fois. Et je ne vous parle même pas de la fin bâclée. Bref un livre qui avait un grand potentiel mais une héroïne à qui on a l’impression de forcer la main….

POUAHHH !!! Quelle surprise, un livre que je n’attendais pas et que j’ai tout simplement trouvé parfait. Pas. Un. Seul. Défaut. Il faut savoir, je suis une grande passionnée d’équitation mais malheureusement, je trouve trop peu de lectures adultes sur le thème. En dehors La leçon d’équitation et Parcours sans faute de Sara Gruen, et L’Homme qui murmurait à l’oreille des chevaux de Nicholas Evans, je n’ai pas grand-chose à me mettre sous la dent. Dès que j’ai découvert que Désarçonnés allait être publié en français, je me suis dit chouette et puis, je l’avoue, j’ai eu beaucoup peur.



Peur à cause de la grosse blague qu’a été Parle-loi, Darkside de Nancy Herkness. Peur à cause de la couverture. Peur d’avoir affaire à quelque chose d’un peu trop guimauve. Et finalement, tous les ingrédients sont réunis pour nous offrir romance toute choupinette : une star de cinéma drôle et sexy qui ne se prend pas la tête, une héroïne droite dans ses bottes et qui ne manque pas de panache, des personnages secondaires bien travaillés et indispensables, de l’humour, de la douceur, des rires, des émotions, de l’amour et cette petite touche d’équitation en toile de fond qui ravira les mordus de cheval sans pour autant déranger les non-mordus. (suite sur le blog)
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