Modigliani se passionne pour la lecture, les spectacles de danse, de cirque, les débuts du cinéma. Il fredonne, il chante. Il dit les poètes. Le comédien en lui. Doué pour tout ou presque. Et il écrit. En témoigne ce poème publié par Paul Guillaume dans sa revue Les Arts de Paris
Du haut de la montagne noire, le Roi
Celui qui, élu pour régner, pour commander,
Pleure les larmes de ceux qui n’ont pu rejoindre
Les étoiles.
Et de la sombre couronne des nuages
Tombent des gouttes et des perles
Sur la chaleur excessive de la nuit.