A cette heure matinale, le fleuve dévoilait une ambiance singulière.
La canopée de la rive surinamienne baignait dans une brume laiteuse, agrippée comme un paresseux aux feuillages.
Des bruits de moteurs provenaient de tous côtés.
Le chant rauque des singes hurleurs raisonnait dans le lointain.
Le Maroni, tel un animal aux innombrables organes, s'éveillait lentement .