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Citation de ladesiderienne


Il n'y avait que les braves pour oser s'approcher du monstre, risquer leur vie quand volaient les coups de patte, quand, la gueule ouverte, le lion se jetait sur les cous pour y planter ses crocs. Mais souvent, parmi ses braves, un seul homme avait ce qu'il fallait de courage et de force pour planter sa lame dans le pelage. Et, les fois où tout cela ne se terminait pas en drame, porter le coup final. Ces hommes-là, ceux qui avaient pris la vie d'un lion sans y laisser la leur, ils devenaient des héros. Grâce à eux, le bétail allait cesser de mourir, femmes et enfants n'auraient plus peur. La vie pouvait reprendre. Au retour dans les campements, les Himbas acclamaient leur sauveur, il y avait une grande fête en son honneur. Le tueur de lion ôtait la peau du félin, il la revêtait et déambulait entre les cases avec la fierté des grands guerriers. Il coupait la tête, il coupait les pattes, il les brandissait comme autant de preuves de sa vaillance. Il saisissait le cœur encore sanglant, le frappait contre sa poitrine pour s'approprier la puissance du fauve, s'assurer qu'à présent il n'en avait plus peur, qu'il était son égal. Que, s'il le fallait, dès le lendemain il pourrait renouveler l'exploit. Et toutes les femmes, bien sûr, ne désireraient plus que lui.
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