Citations de Colleen Hoover (3394)
Voilà ce que peut faire un simple quart d'heure à quelqu'un. Le détruire.
Le sauver.
La différence entre l'atrocité de l'amour et sa beauté, c'est que sa beauté pèse beaucoup moins. Elle vous donne l'impression de flotter. Elle vous soutient. Vous transporte.
Le beau côté de l'amour vous soulève au-dessus du reste du monde, si haut qu'on n'en voit plus la laideur, et, en le contemplant d'en haut, on se dit je suis bien heureux de me trouver au-dessus de tout ça.
Parfois le beau côté de l'amour s'en retourne à Phoenix.
Son atrocité pèse trop lourd pour retourner à Phoenix. Son atrocité ne vous transporte pas.
Elle vous fait
T
O
M
B
E
R.
Vous maintient la tête en bas.
Vous noie.
On relève la tête en se disant qu'on aimerait se trouver là-haut.
Mais ce n'est pas le cas.
L'amour atroce devient une part de vous-même.
Vous consume.
Vous fait tout haïr.
Vous fait comprendre que son beau côté n'en vaut seulement pas la peine. Loin de toute beauté, on ne risque pas de ressentir cela.
D'en ressentir l'atrocité.
Alors, on laisse tomber. On lâche tout. On ne veut plus entendre parler d'amour, beau ou atroce, parce qu'aucune forme d'amour ne vaudra jamais la peine de subir à nouveau l'amour atroce.
Jamais je ne me laisserai plus aller à aimer quelqu'un, Rachel.
Jamais.
Hé, mon cœur. Tu écoutes ? Je te déclare officiellement la guerre.
Je suis perdu au milieu de nulle part.
Peux-tu me rendre un quelque part ?
THE AVETT BROTHERS, « Salina »
On n’a pas forcément besoin de connaître le passé de quelqu’un pour savoir ce qu’il est devenu au présent.
Quelqu'un m'ennuie. Je crois que c'est moi.
Dylan Thomas
— Je vois très bien ce que tu veux dire, Lily. Mais il ne faut pas dépasser tes limites. N’oublie jamais ça.
Je ne vois pas trop ce qu’elle veut dire par là. Elle s’en aperçoit et s’explique :
— Nous avons tous des limites. Ce que nous sommes prêts à supporter avant de capituler. Quand j’ai épousé ton père, je savais exactement jusqu’où je pouvais aller. Mais peu à peu… après chaque incident… mes limites reculaient davantage. Et encore. Et encore. La première fois qu’il m’a frappée, il s’est excusé aussitôt. Il a juré que ça ne se reproduirait jamais. La deuxième fois, il était encore plus désolé. La troisième, c’était allé plus loin. Il m’avait rouée de coups. Et, chaque fois, je revenais avec lui. Mais, la quatrième fois, ça n’a été qu’une gifle. Du coup, je me suis sentie soulagée. Je me rappelle avoir pensé : « Au moins, il ne m’a pas battue, cette fois-ci. Ce n’était pas trop grave. »
Je me suis remise à pleurer et elle aussi. Elle porte de nouveau la serviette à ses yeux.
— Chaque incident mord davantage sur tes limites. Chaque fois que tu décides de rester, ça devient plus difficile de partir la fois suivante. Finalement, tu perds de vue tes limites, parce que tu commences à te dire :
« J’ai tenu cinq ans. Pourquoi pas cinq de plus ? » Elle me reprend les mains alors que je sanglote.
— Ne fais pas comme moi, Lily. Je sais, tu crois qu’il t’aime et je suis sûre que c’est le cas. Mais il ne t’aime pas comme il faut. Il ne t’aime pas comme tu le mérites. S’il t’aimait vraiment, il refuserait de reprendre la vie avec toi. Il déciderait lui-même de te quitter afin de ne plus jamais te faire de mal. Voilà le genre d’amour que mérite une femme, Lily.
Je regrette de tout mon cœur qu’elle sache ces choses-là d’expérience. Je la serre dans mes bras.
Déjà les limites s'effacent. Pour elle je plie, pour toi je romps.
- Quand on est pauvre, on a des buts à atteindre. Genre une maison, des vacances ou juste un repas au restaurant le vendredi soir. Mais plus on a d'argent, plus il est difficile de s'enthousiasmer pour quelque chose. On a déjà la maison de ses rêves, on peut parcourir le monde quand on veut, on peut engager un cuisinier pour s'offrir les repas qu'on aime. Les gens qui n'ont pas d'argent croient pouvoir être comblés avec ça, mais c'est faux. On peut combler sa vie de belles choses, seulement les belles choses ne comblent pas les trous dans l'âme.
- Et qu'est-ce qui les remplit?
Il me parcourt un instant des yeux.
- Des morceaux de l'âme d'un autre.
Il m’emmerde !
Il m’emmerde quand il s’assied à côté de moi en cours.
Il m’emmerde quand il se pointe chez moi.
Il m’emmerde quand il m’invite ici.
Il m’emmerde quand il me prend la main.
Il m’emmerde quand il est si gentil.
Il m’emmerde quand il rapplique partout où j’aimerais mieux trouver ASA, quand il représente tout ce que je rêve d’avoir.
A mon sens, peu importe l'élève , les profs ne devraient jamais être condescendants. Ce devrait être la règle numéro un du parfait enseignant .
— Et moi, je ne méritais pas des excuses, peut-être ?
Cette fois, il me regarde droit dans les yeux.
— Non, rétorque-t-il d’un ton ferme en reportant de nouveau son attention sur la route. Toi tu mérites des actes, Sky, pas des paroles.
On est impressionnable quand on est jeune. Et quand on s'entend répéter durant des années, par la personne qui devrait nous aimer, qu'on n'est rien, on finit par y croire. Et peu à peu, on commence à devenir... rien.
C'est plus facile de continuer à vivre une vie qui n'a plus aucun sens que de dire tout simplement « Et puis merde ! » et tout plaquer.
Le cœur n’a pas d’os, il ne se brise pas vraiment
- On s'est vus combien de jours depuis qu'on se connaît ? demande-t-il.
Sa dispersion me fait rire, je crois que c'est ce que je préfère en lui.
- Je ne sais pas, dis-je. Quatre ? Cinq ?
- Non, en comptant aujourd'hui, ça fait sept. Alors dis-moi, Auburn, comment se peut-il que je tombe déjà amoureux de toi ?
I want you to keep them open...because I need you to watch me give you the very last piece of my heart.
La vie est parfois bizarre. On n'a que quelques années pour la vivre, il faut donc faire tout ce qu'on peut pour les remplir autant que possible, sans perdre son temps avec ces choses qui pourraient peut-être arriver un jour, peut-être jamais.
Rien de ce que tu as fait ou pourrais faire ne peut excuser qu'un homme en colère porte la main sur toi. N'oublie jamais ça, Lily. Tu as pris la bonne décision en le quittant. Tu ne dois jamais t'en sentir coupable. Tout ce que tu dois ressentir, c'est de la fierte.
On sourit tous les deux. Son expression détendue m'attendrit tellement que je ne sais plus comment réagir. Je suis heureuse, parce qu'on est si bien ensemble. Je suis malheureuse, parce qu'on est si bien ensemble. Je suis furieuse, parce qu'on est si bien ensemble et que j'aimerais que ça nous arrive beaucoup plus souvent.