Ce n’est pas pour te reprocher l’usage que tu as fait de ton dessert, ma chère enfant, que je t’adresse ces questions, mais pour m’assurer de ta bonne action. Je me doutais que tu avais porté à Léonce ce que tu enfournais si habilement dans ta poche. C’est bon et généreux à toi. Je n’ai pas voulu que tu fusses privée de ton dessert, et j’ai fait apporter ce qui t’en revenait. Mange-le, mon enfant, et sois toujours bonne et généreuse comme tu l’as été ce soir. Tu n’en seras pas toujours récompensée en ce monde, mais le bon Dieu, qui voit tout, répandra sur toi ses bénédictions et t’aidera de plus en plus à devenir meilleure.