De toute les femmes avec qui j'ai parlé, Libia Moira fut la plus réticente à me conter un peu sa vie. En premier lieu, elle voulut savoir pourquoi j'avais autant envie d'écrire des histoires de femmes et, dans un deuxième temps, elle me demanda s'il ne serait plus facile que j'inventasse mes histoires plutôt que de voyager de par le monde et de faire parler les gens, pour tout retranscrire ensuite.