« Henry Szechtmann, en 1998, a proposé une expérience à huit sujets mélomanes : il leur a tout d'abord fait écouter un morceau de musique, et a regardé […] quelles étaient les régions cérébrales activées pendant cette écoute. L'activation de la zone concernée, située dans la profondeur du cerveau, se réduisait quand on demandait aux témoins d'imaginer ce morceau. Elle s'éteignait lorsqu'on leur demandait simplement de s'en souvenir. En revanche, en plaçant les sujets en état d'hypnose et en leur suggérant ensuite qu'ils entendaient cette musique, on observait la même activité cérébrale que lorsqu'ils l'entendaient vraiment. Le cerveau humain, en imaginant agir, activerait donc les mêmes zones qu'en agissant. » (p. 208)
« S'approprier l'hypnose, c'est l'intégrer comme un nouvel art de vivre. Les patients qui adhèrent totalement vont ensuite pouvoir se servir de cette nouvelle "technique" dans bien des situations de leur vie. Des personnes ayant arrêté de fumer, par exemple, vont utiliser les images utiles et nécessaires pour diminuer un stress, d'autres ayant géré leur trouble du sommeil vont savoir réifier une douleur... L'hypnose n'est pas un médicament, c'est une partie de nous qui s'exprime enfin, et qui change bien plus de choses qu'on pourrait le croire en commençant l'aventure. » (p. 72)
« Cet apprentissage vous permet de vous détacher d'un symptôme, de le transformer, ou de vous aider à y porter un nouveau regard qui va produire une changement. Et puis l'hypnose n'est sûrement pas un état de sommeil : c'est au contraire un hyper-éveil, celui qui vous permet de vous rebeller contre quelque chose et de vous mettre en mouvement. » (p. 106)