AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Constance de Théis (95)


Qu’est-ce que cette vie qui nous échappe à chaque instant et que nous remplissons si légèrement d’amertumes ? Un supplice, si l’on souffre ; un délire, si l’on est heureux ; et toujours de la vie, de la vie que l’on dépense, que l’on prodigue, qui ne reviendra plus, qui emporte tout ; tout, même l’amour !
…Viendra un temps où nos âmes cesseront de s’entendre, de se confondre ; où notre froide cendre sera le seul reste de ce feu qui nous dévore.
Commenter  J’apprécie          530
Constance de Théis
Chacun brille un instant, nul ne brille toujours.
Commenter  J’apprécie          471
Ô femmes, c’est pour vous que j’accorde ma lyre ;
Ô femmes, c’est pour vous qu’en mon brûlant délire,
D’un usage orgueilleux bravant les vains efforts,
Je laisse enfin ma voix exprimer mes transports.
Assez et trop longtemps la honteuse ignorance
A jusqu’en vos vieux jours prolongé votre enfance ;
Assez et trop longtemps les hommes, égarés,
Ont craint de voir en vous des censeurs éclairés ;
Les temps sont arrivés, la Raison vous appelle :
Femmes, éveillez-vous et soyez dignes d’elle.
Commenter  J’apprécie          460
Il y a entre deux êtres qui se sont aimés des liens sacrés et involontaires que l’on ne rompt pas si facilement, et qui, pour le supplice de l’amant infidèle, enchaînent encore son cœur longtemps après qu’il croit les avoir brisés.
Commenter  J’apprécie          390
Et cette longue nuit qui nous séparait encore était pour moi une éternité de douleurs. Mais les premiers rayons du jour m’ont rendu quelque calme : il me semblait qu’ils éclairaient aussi mon âme.
Commenter  J’apprécie          330
[...] l'usage veut tellement que les femmes qui écrivent trahissent sans cesse le secret de leurs tendres sensations, que celles qui parviennent à les renfermer dans leur cœur semblent, en quelque sorte, n'en pas éprouver assez [...].
Commenter  J’apprécie          280
J'ai pris ma palette, mes pinceaux ; j'ai tout disposé, et je me suis mise à l'ouvrage. Le feu des arts ressemble à celui de l'amour ; il enivre, il absorbe, il isole de l'univers et de soi-même.
Commenter  J’apprécie          280
L’agitation du corps semble calmer le trouble de l’âme.
Commenter  J’apprécie          260
L'amour !... Qu'est-ce que l'amour ? ... Un caprice, une fantaisie, une surprise du coeur, peut-être des sens; un charme que se répand sur les yeux, qui les fascine, qui s'attache aux traits, aux formes, aux vêtements même d'un être que le hasard seul nous fait rencontrer. Ne le rencontrons-nous pas ? rien ne nous en avertit, ne nous trouble...nous continuons de vivre, d'exister, de chercher des plaisirs, d'en trouver, de poursuivre notre carrière comme si rien ne nous manquait!... L'amour n'est donc pas une condition inévitable de la vie, il n'en est qu'une circonstance, un désordre, une époque... que dis-je ? un malheur ! une crise.. une crise terrible.. elle passe et voilà tout.
Commenter  J’apprécie          260
Ah ! enivrons-nous, au moins, pendant ce court passage, de tout ce que l’amour a de plus pur et de plus ardent ; ne souillons pas ses délices par des erreurs et des craintes vulgaires ; et, dans tous les instants de notre existence où nos cœurs s’élanceront l’un vers l’autre, que l’amour seul les embrase, et que l’ombre même du soupçon n’ose s’approcher de nous !...
Commenter  J’apprécie          250
[...] peut-on avoir l'esprit libre avec une passion dans l'âme ? La terrible chose qu'une passion ! Nous met-elle au-dessus ou au-dessous de nous-mêmes ? C'est ce que je ne puis dire.
Commenter  J’apprécie          200
N’as-tu donc jamais éprouvé que le dernier mot que l’on se dit en se quittant laisse dans l’âme une impression qui dure jusqu’à ce qu’on l’a revoie ?
Commenter  J’apprécie          200
Dès lors, plus d’autres plaisirs ; mon bonheur, mon orgueil, ma vie, tout s’est confondu, anéanti dans le désir de te plaire et le besoin de t’aimer ; mais aussi quelle source inépuisable de félicité, et comme elle rend froids et insipides, tous les plaisirs que l’on goûtait sans elle !
Commenter  J’apprécie          170
"L'amour au désespoir fait désirer la mort: il peut la donner sans doute, mais l'honneur !.....
Ah! L'honneur est encore autre chose! Il n'est pas seulement dans l'âme , il est dans le sang, il est avec nous, il doit nous survivre......"
Commenter  J’apprécie          150
Constance de Théis
« L'insolent orgueil de celui qui sait beaucoup, mais qui ne s'est rien approprié, fait pitié à celui qui sait peu, mais qui sait bien»
Commenter  J’apprécie          120
Constance de Théis
« L'insolent orgueil de celui qui sait beaucoup, mais qui ne s'est rien approprié, fait pitié à celui qui sait peu, mais qui sait bien» Constance de Théis - Pensées diverses (1835).
Commenter  J’apprécie          91
Il semble qu'il y ait entre deux êtres qui doivent s'aimer une sorte d'appel involontaire et réciproque de toutes les facultés [...].
Commenter  J’apprécie          80
La jalousie est un mal si commun chez les femmes, elle influe tellement sur leur bonheur, elle les compromet si souvent et de tant de manières, qu'il est impossible qu'une suite de développements qui leur montrent à chaque mot jusqu'à quel point cette passion peut les égarer ne leur offre pas une utile et grande leçon. J'ai eu même un instant l'idée de rendre cette leçon plus forte, en faisant résulter, des imprudences de mon héroïne, des malheurs plus graves que ceux dont sa vive imagination se tourmente; mais j'ai craint d'altérer par là le caractère simple et idéal de cet ouvrage; il m'a paru que tout devait s'y passer, pour ainsi dire, dans l'âme, et qu'une morale trop sévère, ou plutôt trop positive, ne pouvait s'accorder avec le genre de sensations que j'avais voulu peindre
Commenter  J’apprécie          60
Adieu...adieu... Le voilà fini ce cruel récit, et mes forces m'abandonnent de nouveau. Il semble que je n'en avais conservé quelques restes que pour pouvoir vous instruire de mon malheur. Adieu donc, adieu pour la dernier fois ! ... Pour la dernière fois !...
Oh ! Mon Dieu !...à ce mot terrible tous mes sens se bouleversent, ma tête s'égare... Une main de fer me semble déchirer mon coeur.

Lettre XXVII - Page 92
Commenter  J’apprécie          50
Dans tous les temps les homes ont cherché à nous éloigner de l'étude et de la culture des beaux-arts ; mais aujourd'hui cette opinion est devenue plus que jamais une espèce de mode. Dans quelque endroit qu'on aille, de quelque côté qu'on se tourne, on a l'oreille fatiguée par les discussions qui s'élèvent à ce sujet, dans lesquelles, suivant l'usage, l'esprit de parti agit plus que le raisonnement. J'ai longtemps résisté au désir de répondre à ces sortes d'attaques, m'imaginant que, dans un siècle aussi éclairé que le nôtre, elles ne pouvaient avoir aucune suite ; mais, laisse de voir toujours les femmes en butte à des plaisanteries qui trop souvent se changent en sophisme, je me décide enfin à prendre la défense de mon sexe. J'ai eu pour objet, dans cette épître, que j'adresse aux femmes, de soutenir leurs droits sans nuire à ceux des hommes. Si malgré cela il en est quelques-unes qui se formalient de la manière dont j'y parle d'eux en général, je les prie de vouloir bien réfléchir qu'en fait de critiques de ce genre il y a longtemps que les hommes nous ont payées d'avance.
Commenter  J’apprécie          50



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Constance de Théis (431)Voir plus


{* *}