Ce que je m’avouais maintenant sans détour : le ridicule de mon métier .Les images que je filmais n’étaient plus des images mais des messages , esclaves d’une information .Elles n’exprimaient rien en elles-mêmes, elles étaient muettes, prisonnières d’une autorité supérieure qui avait divisé le monde en deux catégories :d’un côté les victimes , les « gentils »,qui n’avaient droit qu’a geindre ; de l’autre les coupables, les « méchants » , à qui je collais une pancarte et que j’introduisais par une musique bien dramatique