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Citation de CKO


Cette nuit-là, c’était l’heure. Il avait enfoui le paquet dans le creux profond de sa poche de veste, éteint la lumière que se disputaient encore quelques insectes, refermé doucement la porte. Pas un regard pour la table que la pointe de son couteau avait souvent émaillée ; pour le torchon encore humide étendu sur le dossier d’une chaise, le lourd buffet, la poupée sans jambes, égarée, contre la porte du frigidaire. Il avait refermé la porte, ne s’était pas retourné. Il avait rejoint l’endroit, derrière la baraque de beignets, fourré dans la paume du passeur le nombre exact de billets ; et il était monté à bord de l’embarcation pour arriver ici, sur ce banc, dans cette avenue, où les gens passent.
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