Changer les consciences passait aussi, selon nous, par la création d’une université suruí capable de réunir les connaissances traditionnelles et scientifiques sur la forêt ; une façon de mettre ce savoir au service de tous et de l’utiliser pour mieux la protéger. Je reste persuadé que c’est le rôle des peuples d’Amazonie d’apporter cette contribution. Nous cultivons en effet depuis des millénaires le savoir ancestral de la grande forêt amazonienne et, à ce titre, notre priorité est d’attirer l’attention sur les risques considérables qu’entraînerait sa disparition.