Cybelia Chris

— Je ne t’en veux pas.
— Je t’ai blessé…
— Je t’ai demandé de me mordre, rappelle-toi.
Je levai la main et effleurai son cou à l’endroit où j’avais planté mes crocs.
— Je ne parle pas de ça.
Je ne parvenais toujours pas à croiser son regard.
— Oui, j’ai mal… mais je l’ai voulu, ça aussi.
— Non, tu…
— Est-ce que tu m’as entendu te dire « non » à un seul moment ?
Je me figeai et plongeai enfin dans ses yeux vert clair.
— Je n’aurais jamais cru que notre première fois se déroulerait ainsi… Pourtant, je ne regrette absolument rien. Et je t’interdis de me gâcher ce moment avec de la culpabilité mal placée.
— Je….
Il posa ses doigts sur ma bouche.
— Non. Ne dis rien. Je t’en prie…
Il s’approcha et effleura mes lèvres des siennes.
— Allons nous nettoyer un peu et, ensuite, nous irons au lit.

— Tu crois que… qu’il est possible que je devienne mortel ?
Elle sembla attristée par ma question.
— Égoïstement, j’espère bien que non. Je ne veux pas te perdre, Samaël. Tu es bien plus qu’un cousin pour moi. Tu es mon frère, celui auquel je tiens le plus au monde. Bien sûr, j’aimerais te voir heureux, mais je ne suis pas sûre de supporter l’idée que tu puisses mourir un jour.
— Tout le monde le peut. Même les vampires et les succubes.
— Oui, mais nos morts sont tellement violentes que nous n’avons pas le temps de les voir venir. Tandis que toi, si tu deviens mortel, tu vieilliras… Chaque jour te rapprochera un peu plus de ta dernière heure.
Je me relevai et me mis à faire les cent pas.
— Ceci n’a aucune importance pour le moment. Tout ce qui compte, c’est que je dois tout faire pour mettre fin à ces disparitions et arrêter les plans diaboliques de ma mère.

— Je ne t’en veux pas.
— Je t’ai blessé…
— Je t’ai demandé de me mordre, rappelle-toi.
Je levai la main et effleurai son cou à l’endroit où j’avais planté mes crocs.
— Je ne parle pas de ça.
Je ne parvenais toujours pas à croiser son regard.
— Oui, j’ai mal… mais je l’ai voulu, ça aussi.
— Non, tu…
— Est-ce que tu m’as entendu te dire « non » à un seul moment ?
Je me figeai et plongeai enfin dans ses yeux vert clair.
— Je n’aurais jamais cru que notre première fois se déroulerait ainsi… Pourtant, je ne regrette absolument rien. Et je t’interdis de me gâcher ce moment avec de la culpabilité mal placée.
— Je….
Il posa ses doigts sur ma bouche.
— Non. Ne dis rien. Je t’en prie…
Il s’approcha et effleura mes lèvres des siennes.
— Allons nous nettoyer un peu et, ensuite, nous irons au lit.

Et puis je suppose que je finirai par m’habituer à cette sensation.
— Tu… j’essaierai d’être plus patient la prochaine fois.
— Je comprends très bien que tu aies eu besoin de relâcher la pression. Après tout, tu es un incube, c’est dans ta nature.
— C’est seulement pour ça que tu ne m’as pas arrêté ?
— Non, répondit-il en rougissant. C’est parce que j’en crevais d’envie moi aussi…
Nous échangeâmes un nouveau baiser un peu plus fougueux. Mon désir s’éveilla, mais je le muselai. Je ne voulais pas faire éclater la bulle d’intimité qui s’était formée autour de nous. Si je l’avais pu, je serais resté comme cela pour l’éternité, avec cet homme entre mes bras, nos lèvres jointes et nos langues se caressant sensuellement. J’avais l’impression d’être enfin à ma place.

— Ai-je bien compris ce qu’elle a insinué lorsqu’elle a dit : « Vous auriez dû me prévenir qu’il vous appartenait. » ?
Collins s’arrêta, la main sur la poignée de la porte, puis il répondit sans se retourner :
— Oui.
— Et ça n’a pas l’air de vous choquer…
Il se tourna vers moi, plongea son regard émeraude dans le mien et souffla d’une voix rauque :
— Pourquoi ? Ça le devrait ?
Avant que j’aie eu le temps de répliquer, il était sorti. Je restai là comme un idiot à fixer la porte, un sourire niais sur le visage. À moins que je ne devienne totalement cinglé, ce qui venait de se passer prouvait encore une fois que je ne lui étais pas indifférent. Et mon attirance pour cet homme si mystérieux ne faisait que croître de minute en minute.

— Ai-je bien compris ce qu’elle a insinué lorsqu’elle a dit : « Vous auriez dû me prévenir qu’il vous appartenait. » ?
Collins s’arrêta, la main sur la poignée de la porte, puis il répondit sans se retourner :
— Oui.
— Et ça n’a pas l’air de vous choquer…
Il se tourna vers moi, plongea son regard émeraude dans le mien et souffla d’une voix rauque :
— Pourquoi ? Ça le devrait ?
Avant que j’aie eu le temps de répliquer, il était sorti. Je restai là comme un idiot à fixer la porte, un sourire niais sur le visage. À moins que je ne devienne totalement cinglé, ce qui venait de se passer prouvait encore une fois que je ne lui étais pas indifférent. Et mon attirance pour cet homme si mystérieux ne faisait que croître de minute en minute.

— Dors avec moi… s’il te plaît… je te promets d’être sage…
Je levai les yeux au ciel en répondant :
— Tu veux vraiment me rendre fou ?
Il m’adressa un léger sourire en coin et je rendis les armes. Je me débarrassai rapidement de mes vêtements, ne conservant que mon boxer. À peine étais-je entré dans le lit qu’il m’attira contre lui. Il glissa son visage au creux de mon épaule tandis que nos jambes s’entremêlaient. J’avais terriblement envie de lui et, pourtant, je parvins facilement à calmer mes ardeurs, car il s’endormit presque instantanément. Je lui caressai le dos avec tendresse et fermai les yeux à mon tour, savourant la chaleur de son corps contre le mien.

— Je ne t’en ai jamais voulu… Et je n’ai jamais cessé de t’aimer.
Mon cœur n’avait pas besoin de plus pour exploser de bonheur. Ma raison me hurlait de fuir avant de faire une bêtise, mais tout mon être savourait trop ce moment pour qu’elle puisse gagner. Nous restâmes enlacés de longues minutes, silencieux. Puis, Armand me repoussa doucement et glissa sa main sur ma joue. Un léger sourire ourla ses lèvres juste avant qu’il ne les pose sur les miennes. C’était à peine un effleurement, mais il provoqua un long frisson de désir dans tout mon corps. Je sentis mon cœur se gonfler de tendresse alors que je lui rendais son baiser

— Gabriel m’a rapporté votre conversation d’hier soir. Il m’a dit que vous aimiez toujours Armand. Et, en ce moment, il a un grand besoin de votre présence à ses côtés. Mais si vous vous avisez une nouvelle fois de le faire souffrir, je vous jure que je vous tuerai de mes propres mains. Est-ce bien clair ?
Un long frisson de terreur pure me traversa. Bowman était tout à fait capable de mettre sa menace à exécution et de me faire disparaître si efficacement que personne ne saurait ce qui m’était arrivé. Je déglutis difficilement avant de souffler :
— Limpide…

— Gabriel m’a rapporté votre conversation d’hier soir. Il m’a dit que vous aimiez toujours Armand. Et, en ce moment, il a un grand besoin de votre présence à ses côtés. Mais si vous vous avisez une nouvelle fois de le faire souffrir, je vous jure que je vous tuerai de mes propres mains. Est-ce bien clair ?
Un long frisson de terreur pure me traversa. Bowman était tout à fait capable de mettre sa menace à exécution et de me faire disparaître si efficacement que personne ne saurait ce qui m’était arrivé. Je déglutis difficilement avant de souffler :
— Limpide…