J'ai vu dans son regard qu'il était sincère, qu'il ne trichait pas. Ce regard...Il y avait un grand vide. Un gouffre. Je me suis rendu compte que je me trompais.
Mon jugement sur lui avait été aussi hâtif que le sien sur moi. Je croyais que parce qu'il avait tout, il était comblé et se permettait de dire ou faire des choses blessantes, cruelles.
Mais en fait, pas du tout. Il n'était pas celui que j'imaginais. Celui que j'avais devant moi, ce n'était plus l'Homme le plus beau du monde, mais juste un homme.
Car il n'avait pas tout. Il lui manquait le bonheur. p.223