Cyril Romano

Devant bientôt rencontrer le dessinateur, Pierre Taranzano, afin de l’interviewer pour la modeste revue à laquelle je participe "J'y vais Provence", j'avais envie de voir un peu par moi-même ce qu'il réalisait et j'avoue ne pas avoir été déçue par cette première approche. En effet, les dessins sont extrêmement bien travaillés, ce qui laisse supposer que cette rencontre sera des plus passionna,tes.



Ici, le lecteur se retrouve en Chineen 1929, où plis précisément sur un bateau voguant sur les mers où un jeune irlandais, Malcom Mackenzie fait la connaissance d'un jeune archéologue à qui il va compter ses mésaventures. Pourquoi une telle confidence, me direz-vous, alors que ces deux homme, quoique de même nationalité, ne se connaissent pas et n'on, à priori, rien en commun ? Détrompez-vous ! Ce jeune archéologue présente à Malcom une photographie représentant une statuette nommée Dogus et qui serait issue d'un monde mystérieux, L'Aggartha !



Il n'en faut pas plus à Malcom, qui, apparemment, ne croit pas aux coïncidences, pour en venir à raconter ce qui-même sait de ce monde-là. Ayant en effet été embarqué dans une société secrète où forces obscures et magie se côtoient lorsqu'il se trouvait encore à Londres en tant qu'espion, Malcolm est bien décidé à résoudre cette énigme et surtout, à savoir qui se cache derrière tout ça !



Un scénario prometteur mais qui met parfois le lecteur à l'épreuve car ce dernier doit sans cesse se poser la question de savoir s'il se trouve dans le rêve ou dans la réalité ! J'attends donc avec impatience de lire la suite avant de donner mon avis définitif. En attendant, je ne peux que vous recommander d'aller jeter un coup d'oeil, et même de lire cette série car celle-ci ne peux que vous surprendre !

Eh oui, je le savais que je serai frustrée une fois lu ce troisième tome car dorénavant, je ne peux qu'attendre la sortie et librairie du ou des tomes suivants...



Bref, ici, nous sommes toujours en Chine ou pour être exacte sur un bateau qui se trouve sur le territoire chinois où Malcolm Mackenzie, notre héros, continue à raconter son étrange histoire à Erwan, son compagnon de fortune. Il nous faut donc une fois encore faire un bond dans le temps et dans l'espace pour nous retrouver aux Etats-Unis en 1916 pour reprendre le fil de l'histoire là où notre narrateur s'était arrêté dans le second tome. Ayant trouvé une précieuse alliée en la personne de la journaliste prénommée Kezewin, Malcolm est loin de se douter (et elle aussi d'ailleurs) qu'elle est une clé essentielle pour pouvoir ouvrir les portes du royaume de Shamballah et faire en sorte que le dieu Aïfass puisse régénérer. Seuls les initiés le savent et c'est pourquoi elle leur est si précieuse, peut-être autant que ces fameux cranes de cristal dont je vous parlais dans ma critique du tome deux et d'une autre chose encore mais que je ne vous dévoilerai pas. Eh oui, laissons encore planer le mystère, histoire de vous inciter à venir découvrir cette série et tenter de comprendre comment et pourquoi ces "illuminés" tiennent-ils tant que cela à ouvrir cette fameuse "porte"...



Un graphisme toujours aussi bien travaillé avec des détails qui n'en finissent pas de m'impressionner tant ils sont nombreux et auxquels les dessinateurs apportent une précision impressionnante ! Quant au scénario, il est vrai que le lecteur peut se sentir parfois un peu désorienté, ne sachant pas exactement où se trouve la frontière entre rêve et réalité mais, je ne vous dis qu'une chose, malgré cela, je n'ai qu'une envie : lire la suite ! A découvrir !

Dans ce second tome, l'espion Malcolm Mackenzie continue de narrer ses étranges aventures à son compagnon de fortune, un jeune archéologue rencontré sur un bateau en Chine. Le lecteur est de plus en plus désemparé car le héros - et ce, pour que son histoire soit complète -, remonte dans non seulement le temps mais fait aussi des bonds dans l'espace.

Bref, ici, bien des voiles sont levés mais d'autres, au contraire, s'obscurcissent au fil des pages. Après avoir appris, lorsqu'il était en Inde, le vol d'une relique sacrée dans un temple, à savoir un crane de cristal, Malcolm retrouve le même phénomène une fois à Londres...Étrange, non ? Malcolm demande alors une nouvelle fois sa mutation afin de pouvoir enquêter sur le sol américain car il sait que c'est là-bas qu'il découvrira une partie du mystère...



Quel est le symbole ou le pouvoir pour être exacte de ces fameux cranes et surtout, qui ou quelle force obscure se cache derrière tout cela et à quel dessein ?

J'avoue que je me suis parfois un peu perdue dans le fil de l'histoire mais peut-être découvrirais-je enfin la clé dans le troisième tome ou alors faudra-t-il que j'attende que la suite soit sortie (et ce, je ne sais malheureusement pas dans combien de temps et si elle le sera un jour...En tout cas, je l'espère car je sais que je ne saurai pas le fin mot de l'histoire avec ma lecture du troisième tome car, en me rendant sur le site de l'éditeur, j'ai vu annoté "Série en cours"). A voir et, donc attendons !

Un graphisme toujours aussi bien travaillé (et c'est ça plus que tout qui m'a véritablement accroché dans cette série) avec un scénario que je trouve un peu bancal cependant mais avec des thèmes que j'adore (sociétés secrètes, mythologie et magie notamment). A découvrir !

LES PORTES DE SHAMBALLAH, cette BD gratte en zone interdite et c’est grisant !

Excellent ouvrage ! J’ai plongé dans l’histoire sans me faire prier, l’intrigue est envoûtante, des bonds dans le temps, sur les continents, à la rencontre des obscurs supérieurs inconnus.

Je l’ai lu en mode voyage fantastique (ça m’a rappelé mes propres rêves quand je vole). Les dessins sont fabuleux aussi !! Prendre le temps de bien les regarder.

Quel travail de recherches sur ces sociétés secrètes ! C’est pharaonique. D’ailleurs, il est beaucoup question de triangles ici. Grand plaisir ! Passionnant.

Cette BD donne envie d’en parler après lecture pendant des heures, quel terrain riche pour la réflexion ! Et le rythme de l’histoire est contagieux, on est électrisé comme à un concert de rock !

LES SOURCES DE SHAMBALLAH

Taranzano - Ibanez - Romano - Mazuer

Puis j’ai lu Les Sources de Shamballah. Et alors, de l’envolée, je suis tombée d’un gratte-ciel, en mode bip bip le coyote ! Gosh !! J’ai halluciné de voir que ces sociétés secrètes n’étaient pas inventées. The cow, la vache ! Je me doutais bien en mon for intérieur que de hautes sphères dominaient les sociétés, tant qu’à faire le monde. Mais avoir tous ces détails, toutes ces données, ça abasourdie. (Attention, spoiler) Que dire d’Aleister Crowley, horrible personnage, ayant vraiment existé ??! Et qu’il a inspiré des artistes, le rock, Bowie, Led Zeppelin, etc., eh ben dis donc eh ben dis donc… dingue.

C’est d’une richesse folle, La Source emmène dans tous les sens, c’est le cas de le dire, et je me rends compte à présent tout ce que ces sociétés secrètes ont inspiré dans la littérature, le cinéma, la musique ! Suis sur le c***. Bonus : vous saurez la différence entre Mi5 et Mi6, un mystère de résolu !

En tout cas, très très recommandé de lire Les Sources, indispensable. Bien sûr, avoir du recul, tout en gardant l’esprit ouvert !

Aurélie

Je dois être honnête, je n'ai pas particulièrement apprécié la lecture de cette série ! (enfin, du premier cycle, puisqu'il semblerait qu'une suite soit prévue) Et même, j'ajouterais que j'ai du mal à voir l'originalité de cette série qui semble user de certains poncifs du genre sans réellement dépasser la simple reprise.



L'idée de base me semblait sympathique mais bien vite le mélange d'ésotérique début XXème, de société secrète, de crâne de cristal et de statuettes maudites, d'orient mystérieux ... m'a rebuté. C'est le genre où il faut ajouter quelque chose pour réussir à dépasser les poncifs du genre (comme Lovecraft le fait en rajoutant l'horreur et l'indicible). Mais là, malheureusement, ça reste au même niveau, et avec de nombreux clichés que j'ai trouvé trop peu intéressant. C'est bien dommage, il y aurait eu moyen de faire plus, mais là c'est resté sur de l'aventure et de l'ésotérique très basique. Les menaces ne sont pas assez bien représentée pour réellement me faire sentir l'urgence de la situation, et le héros s'en sort trop souvent par des mécaniques non-expliquées qui font bien penser à des Deus Ex Macina.



Le dessin n'est pas mauvais non plus, mais pas transcendant. En fin de compte, je trouve qu'il colle assez mal à l'ambiance qu'il tente de développer, surtout. Mais voila, globalement je ne me suis pas ennuyé à la lecture mais j'ai très peu d'envie de lire la suite, le genre ne me plait pas et je trouve que c'est un peu trop dans la norme. Je passe mon tour pour la suite !