Le lendemain matin, à l'école de Luc, les langues vont bon train pour raconter, chacun à sa façon, les évènements de la nuit. Chaque enfant possède sa version, imaginée ou racontée par son père, ou encore déformée par plusieurs paliers de narration.
La jument, par contre, s'offre paisiblement aux délices des caresses de Marion qui lui flatte l'encolure, lui gratte le front, enfouit son nez dans son museau sans que l'animal ne bronche.