Aurélie était morte, soit, mais elle avait eu le temps d’infliger deux décennies de cruauté mentale débilitante à son mari. Elle s’était appliquée à le réduire à néant, telle une gamine sadique qui capture des insectes pour leur arracher les pattes et les ailes, une par une, jusqu’à ce qu’il ne reste qu’un tronc remuant sur place.