Vous regardez la télé ? Moi aussi. Sommes-nous des ectoplasmes ? Sommes-nous des nuls ? Plongés en état de catatonie ? La réponse se situe peut-être dans l’existence d’une « troisième personne » proposition modeste qui pourrait apporter le dernier mot provisoire : face à une communication censée viser à la persuasion, ce n’est donc ni vous ni moi qui sommes vulnérables. Ce sont « eux », c’est-à-dire les autres, tous les autres
La deuxième position décrite par Hall est celle du code négocié. La majorité du public décode correctement le sens du message, mais il en distingue les registres... Du coup, elles en viennent à escamoter l’événement singulier à ignorer les "conditions locales".
Pour ne pas se retrouver isolé, un individu peut renoncer à son propre jugement. C’est là une condition de la vie dans une société humaine ; s’il en allait autrement, l’intégration serait impossible. - Elisabeth Noelle-Neumann
La pratique « populaire » des médias, précise Morley, n’est pas une antithèse de l’influence hégémonique, elle ne lui oppose pas une « résistance spontanée »
Les gens ne sont pas perdus dans une masse, incapables de résister. Ils ne manquent pas d’aptitudes au détachement, à l’autonomie de jugement.
Les influences culturelles [...] n’ont qu’une action fort lente sur la transformation des attitudes. - Richard Hoggart