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Citation de virgidoc2


On dira que l'obéissance surmoïque répondait aux conditions suivantes dans la petite enfance, c'est-à-dire entre 12/18 mois et 3 ou 4 ans : c'est en ne faisant pas quelque chose que l'enfant obtenait le contentement et l'assentiment parental ( "ne touche pas ! " ..) ou en se soumettant à des ordres précis ( " dis : bonjour !", ...). De nos jours, l'"affirmation assertive" pourrait se définir comme le fait que l'enfant obtient le contentement et la satisfaction des parents en faisant quelque chose ( de préférence un peu en avance sur le programme développemental ) (...) et en affirmant son désir ou sa volonté : (...) "Il a de la personnalité !" Alors que l'interdit situe toujours le sujet dans un lien, précisément dans un "inter-dit", et que le Surmoi est toujours la traduction interne de ce lien social, l'affirmation assertive s'inscrit, elle, dans une négation de la place de l'autre : "Pousse-toi de là, c'est moi qui fais !"C'est : Moi d'abord !" consécration de l'individualisme érigé face aux autres, si ce n'est contre eux. Avec le Surmoi, le conflit psychisme se structure entre ce que l'enfant aimerait faire ( son désir ) et ce qu'il ne doit pas ( l'interdit ), ce qui revient à se soumettre à l'autorité et en cas de transgression à éprouver un sentiment de culpabilité par rapport à cet autre qui avait interdit. Avec l'assertivité, le conflit psychique se structure entre ce que l'enfant voudrait ( affirmation de soi ) et ce qu'il ne peut pas faire ( impuissance ), ce qui revient à se confronter à un sentiment d'impuissance et de honte devant cette impossibilité à faire ou de toute-puissance et de triomphe narcissique, excluant l'autre quand la chose est possible, indépendamment de ce qui est permis ou interdit.
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