Dans les parties du monde qui connaissent la prospérité,toute privation des besoins inutiles est déjà insupportable : qu'en est-il donc des besoins "vitaux",ceux qui sont à portée de la main dans la profusion de biens de consommation qui nous environne? Les supermarchés nous offrent une surabondance de nourritures de toutes sortes qui n'invitent pas aux privations volontaires! Dans un tel contexte,copieusement alimenté par les puissantes sollicitations de la publicité,comment résister à ce flot de plaisirs de la table?
Dès lors,n'est-il pas inévitable de creuser notre tombe avec nos dents,comme dit le proverbe? Il est sans doute plus facile de vivre dans la tempérance dans des pays où règne une moindre abondance de nourriture.On trouve d'ailleurs dans ces contrées "en voie de développement"beaucoup moins de maladies dites "de civilisation" : cholestérol,artériosclérose (taux de mortalité numéro un en Occident),cancers,sans compter les dépressions nerveuses,les insomnies,et tout simplement cette morosité qui accompagne souvent le "trop bien nourri"de chez nous.
Les "cités de la joie" ne sont pas forcément celles où règnent l'opulence et la facilité, mais celles où l'abstinence est parfois au menu. Il est vrai que le mot de privation nous écorche les oreilles tant il est contraire aux idéaux prônés par nos sociétés d'abondance : ne se sont-elles pas fixé pour but de satisfaire à tous les besoins, mêmes les plus superflus ? Et surtout, d'éviter à tout prix les contraintes ou les manques. Toute la civilisation semble être construite sur la préoccupation de ne manquer de rien. Le pire des maux est en effet la privation, et la peur de manquer habite de manière sous-jacente la plupart des "civilisés".
Dès la naissance, l'éducation des enfants se fonde sur ces conceptions "modernes", qui creuse allègrement le nid à la délinquance et à l'insatisfaction chronique, produisant des êtres fragiles, de plus en plus dépendants de ce qu'ils ont, de plus en éloignés de ce qu'ils sont. Il s'agit sans doute du drame le plus grave de notre époque qui nous entraîne loin de notre objectif premier : le bonheur.
Afin de sortir de cette ornière, il est rafraîchissant de plonger dans l'univers visionnaire de Sainte Hildegarde, qui trouve ses racines non dans les modes passagères du temps, mais dans la sagesse éternelle.
Une fourmi peut mourir en chemin avant d'atteindre la cime de l'arbre alors que l'oiseau vole de branche en branche avec tant d'aisance !
Avec la réincarnation l’erreur est de tomber dans la fatalité, si je dis c’est son karma et que je passe à coté de lui, c’est une grossière erreur, car c’est notre karma, si je passe à coté de lui c'est que je peux l’aider. Si la personne est toute seule dans le désert, là oui, c’est son Karma. Mais sinon c’est non assistance à personne en danger.
Si nous cultivions les convergences plutôt que les différences, il y aurait la paix dans le monde.
Le chemin de la connaissance ou la voie directe est appelé le chemin de l'oiseau (Vihanga marg).
Ces révélations de Sainte Hildegarde confondent des savants;ils se penchent sur ces écrits et se surprennent à songer: des millions d'heures de recherches auraient été économisées si l'on avait consulté ces parchemins oubliés pendant des siècles.
La méditation est un chemin long et difficile que l'on nomme “le chemin de la fourmi” (Pilpilya marg) dans la philosophie du Védanta.
Si nous cultivions les convergences plutôt que les différences, il y aurait la paix dans le monde.
Si elle n'avait révélé, dans ses écrits du XIIe siècle,des vérités de découverte très récente (tels les mécanismes du cancer,de l'artériosclérose et la genèse de maladies pour la plupart inconnues à son époque),on aurait peut-être oublié son oeuvre médicale.