XIV. Mon ami
Je pensais ne plus le voir.
Comme il travaille dans une voilerie, je l’imaginais à la barre d’un navire lancé sur l’océan.
Je l’ai vu apparaître sur la levée à l’heure où s’éteint l’œil rouge des échassiers.
Il a ouvert un flacon de vin et nous avons dîné au grand air, à la lumière d’un feu.
Les vents tournent à l’est, dit-il, c’est bon pour le sel.