Face au chagrin il n'y avait pas de stratégie.
Il était incontrôlable, imprévisible, sans limite. Face à tous les autres sentiments de sa vie Paula avait toujours trouvé comment s'y prendre. Mais là, non. La sidération des premières semaines avait encore été le plus supportable. Cette période où la tête savait mais le coeur pas encore, où ça ne faisait pas encore mal, où c'était encore abstrait. (p. 49)